Survivre aux difficultés de son couple durant la première année de bébé - Partie 3

Mon bébé aura 9 mois sous peu. Ça, c’est autant de temps en dehors qu’en dedans. C’est donc la 3^epartie sur 4 du parcours de mon couple et de notre famille cette année. Vous pouvez lire ou relire les parties 1 et 2 pour mieux comprendre mon cheminement.

Les mois 6 et 7 de notre vie de famille ont été en dents de scie. Plus de bas que de highs, plus de pleurs que de rires, mais toujours autant d’amour de maman et papa envers bébé. L’amour de maman envers papa et vice versa? Long time gone, baby!

Puis, le 8^e mois s’est amorcé par une discussion trop longtemps repoussée : j’ai dit à mon Homme que je n’en pouvais plus, qu’il me nous fallait une pause pour se sortir la tête de l’eau chacun de notre côté. C’est impossible d’épauler son partenaire quand nos propres problèmes, notre quotidien même, sont trop lourds.

Le 1^er avril, symboliquement, je me suis choisie. Je me suis acheté une chaîne avec un pendentif en perle, délicat, fort, et fragile à la fois… J’ai choisi de penser à moi, de mettre mon bonheur en priorité et d’arrêter de vouloir sauver une situation qui ne fait que dégénérer. Chaque fois que je pose les yeux sur ma perle, je me rappelle que je suis comme elle : magnifique, forte, délicate et précieuse. Et je ne veux pas perdre ces qualités, je ne veux plus m’oublier pour épauler quelqu’un en négligeant ma santé physique et mentale.

Crédit : Annie Nonyme

Nous sommes donc en pause, nous sommes temporairement séparés. S-É-P-A-R-É-S. Ce mot qui fait si peur. Ce mot qui sonne comme si la fin du monde nous avait trouvés. Et puis, je dis temporaire, mais plus les jours passent et plus je réalise que j’aimerais tellement mieux en rester là, être en bons termes et réussir ma séparation plutôt que de m’entêter à sauver notre relation et à risquer d’en venir à se détester.

Trop, c’est comme pas assez. Certains diront que je jette la serviette de façon prématurée, mais la priorité, c’est mon bébé. Et je veux qu’il puisse toujours voir ses parents se respecter et qu’on puisse passer du temps les trois sans que ce soit lourd et froid. Parce que nous sommes et serons à toujours une famille. Et ça, c’est ce qu’il y a de plus précieux.