Adaptation difficile à la vie de banlieue : l'histoire d'un doute.

Ça y est. Nous y sommes. Nous avons déposé nos valises à l’endroit où nous espérons vivre longtemps. Nous sommes chanceux, nous avons reçu beaucoup d’aide pour déménager. Il nous reste encore quelques mois avant l’arrivée de bébé, c’est parfait. Nous allons pouvoir en profiter pour nous habituer à notre nouvelle réalité. Du moins, ça c’est l’idée que j’ai des mois à venir.

J’étais loin de me douter que je ne m’habituerais pas si facilement au rythme de la banlieue. J’étais loin de me douter que tout ce temps passé dans le transport pour aller travailler m’épuiserait. Je ne savais pas que nous venions de faire un move qui nous prendrait autant d’énergie et de temps précieux.

Par contre, comme je l’ai espéré, notre nid est merveilleux. Un havre de calme et de paix. Notre bulle lumineuse, nous l’avons enfin.

Avec bébé Papon qui vient de se pointer le minois, cette maison a encore plus de couleurs.

Mais, il y a un mais. Un énorme MAIS en majuscule.

Notre maison, l’amoureux ne la voit presque jamais à la lumière du jour. Nous sommes en attente constante de la fin de semaine. Comme si l’arrivée de ces journées off allait nous délivrer et nous donner assez de temps pour nous retrouver. #NOT!

Je veux passer un minimum de temps en famille à chaque jour. Je ne veux pas courir toute la fin de semaine pour planifier la semaine à venir et faire des commissions. C’est pas une vie. Et être dépendante de la voiture, finalement, je trouve ça plate à mort. SURTOUT, je ne veux pas que mon fils nous sente stressés ou malheureux ou trop fatigués pour apprécier le temps que nous passons à trois.

Définitivement, l’arrivée de notre fils me fait revoir mes priorités. Nous avons besoin de peu, mais nous avons besoin d’être là les uns pour les autres, en forme et pas dans le trafic!

Avez-vous déjà douté d’une grosse décision que vous aviez prise pour votre famille? Combien de temps ça vous a pris pour vous adapter à votre nouveau milieu? Avez-vous changé d’idée?