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Playlist : La p’tite musique d’Anne quand elle (pro)crée!
Crédit: Bernard Brault

Être sur un high en écrivant ?

Vaincre le syndrome de la page blanche, un casque d’écoute enfoncé sur la tête ? Oui, oui, ça se peut.  
En écriture, la musique est souvent mon élan créateur. Les notes me plongent dans un état oumf. Les pensées décollent. 

Le vieux fauteuil estropié où j’écris, chaque matin.
Crédit : Anne Genest

 

J’écris souvent le matin avec mes petites habitudes. Je m’assois au même endroit. Face à la lumière et l’érable rabougri. Je me cale dans le vieux voltaire, estropié, rouge colère, appuyé contre la fenêtre. C’est silencieux, jusqu’à ce qu’une cascade de « ma ma ma » m’appellent. J’abandonne alors mon stylo pour ne le reprendre que plus tard, durant la sieste.

Un high mélo

En après-midi, souvent, le silence est impossible. Le voisin joue du marteau. Les kids se chamaillent dans la rue. J’enfile alors mon casque d’écoute et je décolle. La musique doit être essentiellement sans paroles, douce, planante. Les notes tombent comme des caresses de bébé. 

Parfois, j’interromps la trame musicale. Je mets dans ma tête des paroles qui correspondent à ce que j’écris. La poésie de Tristan Malavoy m’inspire particulièrement (la chanson Le monde est petit, sur l’album Carnet d’apesanteur, par exemple).

Laure adore jouer à faire semblant d’écrire. 
Crédit : Anne Genest
 

Parce que mes textes portent sur l’infertilité, la fertilité et la maternité, je choisis des chansons en lien avec cette réalité. Pour accompagner mon effort d’écriture, les mots d’Amylie, d’Ingrid St-Pierre et de Coeur de pirate me réconfortent. 

L’encre s’écoule à petits traits. L’écriture démarre. 

Écrivez-vous avec de la musique? Qu’est-ce qui vous inspire?

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