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Je suis une mère ordinaire.
Crédit: RyanMcGuire/Pixabay

Comme parents, nous devons baisser nos standards de « perfection » pour être en mesure de conserver une certaine santé mentale.

Je ne cuisine pas toujours des repas élaborés et nutritifs contenant les quatre groupes alimentaires. Pas que je déteste popoter, mais c’est rendu une corvée plus qu’un plaisir. #BasseGastronomie

3 repas par jour x 7 jours = 21 repas par semaine x 52 semaines = 1092 repas par année. 1092! 

Voilà pourquoi je suis à court d’idées et que je suis toujours en train de penser à ça chaque jour, tous les jours.

Je n’ai pas inscrit mon fils à des cours de musique, de sport ou d’art plastique afin de l’inciter à développer une passion dans laquelle il devra exceller. Évidemment. Pas de pression. Il joue et c’est tout. 

Crédit : Julie Rochon

Je suis fatiguée ou à bout? Allez hop! Le film préféré de fiston dans le DVD et j’ai la « paix » pendant au moins 30 minutes. Je devrais peut-être lui faire écouter des films de répertoire pour lui inculquer l’amour du 7e art, mais Les bagnoles font la job.

Je ne me tue pas à l’ouvrage côté ménage. Le minimum est fait, le reste, j’en fais abstraction. La parfaite reine du foyer, malheureusement, ce n’est pas moi. Ma maison ne reluit pas, elle a du vécu. Et ça me laisse du temps pour m’amuser avec fiston.

Je crie quand je perds patience. Je n’en suis pas fière, mais c’est le moyen que j’ai trouvé d’extérioriser mes frustrations. En devenant maman, j’ai perdu ma disposition à tout prendre sur mes épaules sans broncher.

Je n’ai pas recréé un décor féerique à la Pinterest pour son dernier anniversaire. De toute façon, ce n’est jamais pareil comme sur la photo et, en prime, je rate le gâteau. Une razzia au Dollarama et je suis all set côté déco. Alors le gâteau bio fait maison, photographié dans un éclairage et un cadrage parfaits, oubliez ça chez nous! #RealLife

Crédit : Julie Rochon

Je fais la sieste en même temps que mon fils la fin de semaine. Parce qu’il en a dedans et parce que j’ai besoin de ce temps de repos. Les commissions et le repassage pourront bien attendre un peu.

J’ai rangé au sous-sol mon Mieux vivre reçu à l’hôpital et tous mes livres de parents. Au diable les conventions, à présent mon feeling me guide. Quand j’ai besoin de conseils, je demande.

Je suis une G.O. dépassée par l’ampleur de la tâche. J’aimerais que mon fils fasse de l’activité physique, qu’il joue de façon éducative, qu’il lise des livres pas trop commerciaux. Mais je n’ai pas le temps pour tout. La vie va trop vite.

Crédit : Julie Rochon

Je fais de la discipline, mais il arrive souvent que je flanche parce que je suis fatiguée de ma journée et que je n’ai pas envie de gérer une crise. Je chicane, mais je m’excuse aussi. J’essaie de parler à mon enfant comme à un petit adulte.

Je passe beaucoup trop de temps sur mon téléphone. Je réponds « hu hu » sans lever les yeux quand fiston me dit, tout émerveillé et pour la 10e fois en 20 minutes, qu’il y a un camion dans la rue. Le web est devenu ma détente ultime.

J’essaie donc de lâcher prise sur cette « perfection » que je me suis imposée quand je suis devenue mère. J’élève mon fils du mieux que je peux, même si je sais que d’autres font plus ou font mieux. Je peux quand même me coucher la tête tranquille le soir : mon enfant est heureux et ne manque de rien.

Je suis une mère « imparfaite », mais pas mauvaise. En tout cas, pour mon fils, je suis la meilleure des mamans. Et ça, c’est rassurant.

Qu’est-ce qui fait de vous une maman « ordinaire »?

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