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Maudite culpabilité, encore.
Crédit: kaboompics/pixabay

En devenant mère, j’ai acquis la capacité de me sentir coupable pour un rien. Que ce soit par moi-même ou par les autres, le poids qui pèse sur mes épaules et dans ma tête est des plus importants.

Au boulot.

Quel parent ne s’est jamais senti coupable de s’absenter du travail pour des raisons familiales? Si certains employeurs sont très compréhensifs, d’autres ne sont pas flexibles ou le sont de façon
« obligée. » 

Rien de pire que de travailler pour une organisation qui profite d’une absence pour un enfant malade ou d’un départ précipité du bureau pour aller chercher bébé à la garderie, quelle qu’en soit la raison, pour faire filer cheap. #BadBoss

Crédit : bustle.com

À la maison.

Devenir maman c’est être les yeux, les bras, la tête et le G.O. officiel de la famille. Habituellement du moins. Malgré le fait que la routine mise en place soit super efficace quand je m’en occupe, j’ai fréquemment le sentiment que j’ai de la broue dans le toupet.

Je dois alors déléguer tout ce que je « contrôle » pour profiter d’un moment de répit. Que ce soit pour une séance de magasinage ou un souper avec mes amies que je ne vois pas assez souvent, je n’arrive pas à en profiter pleinement.

La culpabilité s’immisce tranquillement plus l’heure avance. Probablement parce que j’anticipe tout ce qui se passe à la maison pendant que je n’y suis pas. Je ne fais pas seulement confiance en mes manières de faire, mais je sais qu’elles sont testées et efficaces.

L’amitié.

Le cercle d’amis change souvent en devenant parent. Pas les mêmes priorités si certains n’ont pas d’enfants, pas les mêmes horaires dépendant de l’âge de la marmaille.

Les réseaux sociaux, Facebook entre autres, créent une proximité avec l’entourage sans nécessairement être dans le quotidien de l’autre. La culpabilité embarque quand on finit toujours par se dire « faudrait se voir bientôt, ça fait trop longtemps là! »

Crédit : kaboompics/pixabay

Je regarde mon agenda chaque jour. Avec le boulot, les rendez-vous, les obligations familiales, souvent c’est la partie « amis » qui prend le bord. Je n’appelle presque plus personne, je texte à peine. « J’aime » sur Facebook et ultimement, je coche présente à un événement jusqu’à ce que le jour même, je doive annuler. Les commentaires reçus me font toujours sentir coupable et, souvent, je cherche à me justifier même si je ne suis pas obligée. Je culpabilise de ne pas acquiescer à tout ce qui m’est proposé et encore plus quand je dois annuler pour 1001 raisons.

Bref la culpabilité, cette petite bête noire qui gruge le cerveau et le cœur, fait partie du quotidien.

Lâcher prise est la solution. Mais c’est tellement difficile à faire. Il faut d’abord gérer ses propres attentes et émotions, puis faire confiance aux autres. Établir des objectifs réalistes pour se contenter et satisfaire les autres est la clé. Un jour j’y arriverai, promis.

Vous sentez-vous coupable parfois en tant que parent?

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