À peine le petit pain sortait du four qu’on me posait déjà cette célèbre question : « En voulez-vous un deuxième?! »
Eeeeh. Comment je vous expliquerais ça? Pour le moment, non. En fait, nous ne savons pas. Nous ne remettrons pas la boulangerie en marche tout de suite du moins (mes références au pain s’arrêtent ici, promis).
Idéalement, nous aurions un deuxième enfant qui complèterait notre famille, mais nous ne sommes pas là du tout. Ça ne presse pas, il me semble? J’aimerais bien profiter de mon p’tit gars le plus longtemps possible. Je ne suis même pas capable d’imaginer qu’il aura 1 an bientôt, comment voulez-vous que je me voie avec un autre bébé?!
Et puis aussi, je veux retourner au travail. C’est important pour moi de retrouver ma vie d’avant, mes collègues, mes amis. Je souhaite relever des défis autres que ceux du quotidien avec un bébé.
Laissez-moi vivre les premiers pas de fiston et laissez-moi capoter pendant son terrible two, vraiment il n’y a rien qui presse. Je vais même peut-être me rendre au fucking four, qui sait?
Oui, je l’admets, je suis parfois atteinte d’une grande nostalgie de bedaine et de mélancolie face à mon bébé qui grandit trop vite, mais ça passe. Je suis contente de le voir grandir, on est rendu ailleurs et on évolue tout le monde ensemble. Plus le temps passe et plus je m’attache à ce petit être. J’apprends à le connaître et je le trouve vraiment hot, je l’avoue!
Crédit : Geneviève Tremblay
Je vous l’ai raconté, mon accouchement s’est terminé en césarienne. Cette fois-là, je ne savais pas à quoi m’attendre et je n’ai pas eu le temps de réfléchir avant la chirurgie. Je sais que j’aurai encore possiblement une césarienne au prochain et ça pèse dans la balance. Maintenant que je sais c’est quoi, ça me fait peur et je n’ai pas nécessairement le goût de repasser par là. Du moins, pas tout de suite.
C’est juste trop tôt pour moi. Certaines personnes sont prêtes tout de suite après la venue du premier, elles se disent que tant qu’à avoir les deux mains dans les couches t’sais.
Et d’autres comme moi, préfère la deuxième option. Attendre que le temps passe, attendre de voir comment se déroule la conciliation travail-famille et attendre que le petit devienne grand.
Après l’arrivée du premier bébé, saviez-vous si vous en vouliez un deuxième?