Ahhhh le temps des fêtes, cette période de l’année où l’on mange trop et où l’on ne dort pas assez!! Cette période de l’année où réjouissances riment souvent avec vacances, mais aussi dépenses… Où les joues rougies, les poignées de mains et les nez qui coulent se côtoient plus qu’à l’habitude. Où les petits se lèvent tôt et se couchent tard, la doudou sous le bras pour passer au travers! Cette période de l’année où les parents capitulent devant le ménage et les jouets qui jonchent le sol… parce que le lâcher-prise aura réussi à prendre le dessus pour 48 heures!
J’ai toujours apprécié ce moment. Autant pour la préparation que pour le jour venu. Je l’avoue, je suis de ceux qui trépignent de joie quand la première neige est en novembre, parce que ça me donne un prétexte de plus pour commencer à décorer! Même petite, ça signifiait moments en famille, butte de neige et traîne sauvage. À l’adolescence, c’était les partys entre amis, les nuits blanches et le congé de devoirs pour deux semaines. À la mi- vingtaine, ce fut les premières réceptions dans ma propre demeure, les longues heures de travail et la course aux cadeaux. Aujourd’hui, c’est la fébrilité d’emballer les cadeaux (qui bizarrement est un moment de zénitude pour moi!), la hâte de voir la joie dans les yeux des enfants, la possibilité de popoter sans compter (et je me donne à fond!) et le bonheur de me retrouver avec ceux que j’aime.
Les p’tits biscuits sablés et la tourtière de ma maman, les beignes glacés de mon père, le ragoût de pâtes laissé en héritage par ma grand-mère paternelle… Les chants de Noël qui jouent en sourdine pendant qu’on décore le sapin tous ensemble (quand j’étais petite, y’avait en plus le patinage artistique qui jouait à la télé). Les enfants qui se fabriquent un fort et tentent de faire la carotte du bonhomme de neige… Tous ces moments me rendent nostalgique de mon enfance, mais en même temps nous créent de nouveaux souvenirs que nous pourrons à notre tour partager avec nos descendants.
En vieillissant, notre vision des choses change et nos priorités aussi. Pour ma part, le bonheur des autres a toujours été primordial pour moi. En fait, il est toujours passé bien avant le mien. Et aujourd’hui plus que jamais, de voir mes proches rayonner autour de moi, sans que ce soit nécessairement grâce à moi, ça me va droit au cœur! Ça prouve que la vie est belle et qu’elle a ses raisons d’être vécue, malgré les hauts et les bas qu’elle comporte. Que tous ensemble, nous apportons une touche de magie dans la vie de quelqu’un d’autre. Et la magie des fêtes, c’est la plus belle…