Parents de B.A.B.I. : guide de survie!

Je me considère chanceuse d’avoir encore quelques cheveux sur le crâne. Je ne suis pas malade ni vieille (quoi que…), mais je suis la maman d’un B.A.B.I., alors mes cheveux, je me les suis arrachés souvent. Très souvent. Au nom de votre bien-être échevelé, mesdames (et messieurs), parents de B.A.B.I., voici un p’tit guide de survie conçu spécialement pour vous!

Il faut que ça bouge!
Comme vous avez sûrement dû le constater (et l’entendre, surtout), mini B.A.B.I. n’apprécie pas déteste demeurer immobile.

• Essayez une balancelle à vitesse variable. Pour les parents de B.A.B.I., c’est la plus belle invention après le bouton à quatre trous! Rien de moins!
• Munissez-vous d’un porte-bébé. Certains B.A.B.I. en raffolent (et d’autres non!).
• Si votre B.A.B.I. a atteint l’âge vénérable de six mois, vous pouvez lui faire essayer un centre d’activités qui lui permettra de sautiller. C’est un succès? Alors vous venez de gagner environ 15 minutes de liberté hebdomadaires!
• ​L’hiver approchant, pensez à faire l’acquisition d’un traîneau (j’ai particulièrement apprécié le traîneau Pélican qui est recouvert d’une housse protectrice) : le froid et la glisse finissent souvent par venir à bout des petits B.A.B.I. Qui a dit que la misère était moins pénible au soleil? 

Il ne faut pas craquer!
Quand rien de ce qui précède ne fonctionne, comment tenir le coup à titre de parents ayant un besoin intense… de lâcher prise? 

• Tout en demeurant près de votre chérubin hurlant, sortez vos écouteurs et écoutez à plein volume des pièces musicales qui vous font crier « Ahhh! C’est MA touuuune!!! ». C’est quand même plus sympa que d’aller vous cacher en petite boule dans un recoin du sous-sol et de pleurer votre vie en tentant (en vain) de vous boucher les oreilles.
• Respirez! La technique de respiration abdominale s’avère particulièrement efficace pour gérer le stress.
• ​​Essayez d’établir un horaire fixe de gardiennage avec un de vos proches. Par exemple, décidez que tous les mercredis après-midi seront consacrés à vous accorder une sortie « d’adulte ». Vous pourrez rêver de cette activité planifiée dans les moments plus difficiles.​
• Malmenez votre oreiller! Frappez-le pour vous défouler, criez à pleins poumons en y enfouissant votre tête, lancez-le à l’autre bout de la pièce… Bref, faites sortir la steam!

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Crédit : Reaction Gifs

Des ressources supplémentaires 

• Lors de la publication de mon dernier billet sur les B.A.B.I., des mamans recommandaient le livre du Dr. William Sears, Que faire quand bébé pleure? Vivre avec un bébé aux besoins intenses. Seul hic : trouver le temps de lire ledit livre avec un B.A.B.I. dans les bras!
• Des groupes destinés exclusivement aux parents de B.A.B.I. existent également sur le net et sur les réseaux sociaux. Différents articles de référence y sont régulièrement publiés. 

Finalement, si vous vous sentez sur le point de craquer ou si vous avez déjà commencé à sombrer dans le gouffre du désespoir (parce que, t’sais, ça se peut que les pleurs incessants d’un enfant mènent à la dérive), n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé. Les services d’un psychologue ou d’un psychothérapeute peuvent également être salvateurs.

D’une part, leur expertise vous permettra d’apprendre à mieux gérer vos émotions et, d’autre part, les rencontres qui auront été fixées vous forceront à prendre un moment d’arrêt pour vous. Afin de trouver un psychologue ou un psychothérapeute qui saura répondre à vos besoins, consultez le site de l’Ordre des psychologues du Québec.
 
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