Être mariée à un mordu de hockey, qu'est-ce que ça veut vraiment dire?

Petite histoire.
J’ai commencé à fréquenter mon amoureux en 2004. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, 2004, c’était l’année du lock-out. Bref, il n’y avait pas de hockey. Oui, c’est probablement venu sur le sujet, sa passion du hockey, mais je n’avais pas réalisé l’ampleur de la situation! Le temps que la saison suivante commence, j’étais pas mal accrochée à mon chum. Je me plais à dire à la blague que j’ai été victime de fausse représentation, ha!

Parce que non, moi, je n’aime pas ça le hockey. Même pas un p’tit peu.

Lancez-moi des roches là, mais je suis de celles qui souhaitent que les Canadiens ne fassent pas les séries pour que ça dure moins longtemps. Le hockey me fait immanquablement dormir sur le divan. Le hockey, il y en a souvent le jeudi soir. Et jeudi soir, c’est soir de Grey’s Anatomy. Ça ne m’accommode pas du tout!

Crédit : Sylvie Poirier photographe
Fafou en mode #PassionHockey.

Mais en vrai là, qu’est-ce que ça veut dire d’être mariée à un maniaque de hockey? Laissez-moi vous dire ça.

Ça veut dire vraiment beaucoup de soirées à devoir ~~endurer~~ écouter des matchs à la télé. Sans compter les innombrables conversations sur le sujet avec des amis. Puis, drôle d’adon, je suis devenue très amie avec une fille… pis son chum est journaliste sportif! C’est mon mari qui était content, ha! Donc, quand nous soupons tous ensemble, devinez de quoi nos conjoints jasent? Oui, c’est ça, de hockey.

Ça veut dire aussi beaucoup de cossins des Canadiens, de toute sorte, partout. Des chandails, des casquettes, des boxers, des cadres, des pièces de monnaie, des boutons de manchettes (à notre mariage : c’est même pas des jokes!).

Crédit : Vee Photo

Ça veut dire souvent lever les yeux et voir l’être aimé sur son cellulaire. Oui, peut-être qu’il travaille, mais probablement qu’il regarde les nouvelles des sports, le résultat du match (parce qu’on est en visite et que la télé n’est pas ouverte) ou les derniers échanges

Pour moi (mais ça c’est ben personnel), c’est aussi me voir dire plein de trucs stupides pendant les matchs pour détendre l’atmosphère parce que le monsieur là, il est vraiment intense. C’est aussi dire des trucs du genre « Là, t’as pas le droit de crier » en allant me coucher en plein milieu d’une game (de série) parce que j’en peux juste pu.