Dans une relation, le sexe prend souvent une place très importante. Mais quelle importance? En pourcentage, ça donne quoi? Je crois que c’est variable pour chacun. L’appétit sexuel est différent et le désir aussi. Toutefois, je suis d’avis qu’il est essentiel, dans une relation, de désirer l’autre.
Mais qu’advient-il si les deux personnes ne sont pas ou plus compatibles?
Des fois, j’ai juste le goût de partir, de sortir dans un bar et de coucher avec le premier venu, ou d’aller voir mon ex parce que je sais qu’avec lui, c’était bon. Comment est-ce qu’on avoue ça à son partenaire? Comment on lui explique, sans le blesser, que notre vie sexuelle n’est pas satisfaisante, que nous n’avons pas joui? Je sais que la communication est importante dans un couple, mais il faut admettre que ce genre d’aveux n’est jamais facile à faire, ni bien reçu par l’autre.
Si la personne est tout ce que l’on a toujours recherché, mais que ça ne clique pas ou plus sexuellement, je crois que ça vaut vraiment la peine de travailler pour arranger les choses. Rester pour les enfants et s’oublier en tant que femme, ça je n’y crois pas.
Donc, comment faire pour arranger les choses? Si c’est ce que l’on souhaite vraiment.
Tout d’abord, le sexe, ce n’est pas tout et, selon moi, ça s’apprend. En prenant le temps de connaître l’autre, nous développons une meilleure complicité sexuelle, mais c’est un travail qui se fait à deux. Ç’a pris deux ans avant que j’aime faire l’amour avec mon conjoint. Nous avons encore des hauts et des bas, évidemment, puisque je vous parle de mon envie de sauter la clôture.
Ce n’est pas facile, mais j’aime mon conjoint. Nous avons fondé une famille et je ne me vois pas partir parce que la seule chose qui me dérange, c’est le sexe. Reste que, parfois, j’aimerais retrouver ma vie d’avant, fuir le rêve américain de la famille parfaite : la grosse maison, 2 enfants et un chien. Je voudrais changer d’air, voir si c’est moi le problème. Je voudrais sortir quand bon me semble, coucher avec qui je veux et ne pas avoir à me lever à 7 h pour donner un biberon.
Suis-je la seule?