La semaine dernière, je vous présentais Le lapin qui veut s’endormir, un livre à mi-chemin entre le conte et l’hypnose, qui garantissait l’assoupissement instantané de vos enfants. Devant tant de belles promesses et de critiques Amazon favorables, ma curiosité était piquée. Nous nous sommes donc procuré ce livre prétendument magique pour tenter l’expérience.
Depuis plusieurs mois, nous avons intégré l’histoire du soir à la routine du sommeil. Après le bain, le pyjama et la torture de l’HydraSense, Béatrice choisit un livre dans sa bibliothèque, à moins que l’on ne suggère une histoire plus courte, s’il est déjà tard. Ce soir-là, papa propose de lui lire l’histoire du lapin et elle accepte.
Crédit : Amazon
D’emblée, le livre n’est pas aussi joli que les très beaux albums à couverture rigide qui garnissent sa collection. Je l’avoue, le lapin est un peu moche sur les illustrations… sans compter qu’il fait un peu peur! Toutefois, ça ne devrait pas être très important, étant donné que la façon dont on lit le texte est le facteur crucial de l’expérience, et non les images.
Après quelques pages, mon chum a de la difficulté à maintenir l’attention de ma presque-2-ans. Habituellement, elle est ultra calme et écoute attentivement le récit qui lui est raconté. Là, pas de pages complètes d’illustration pour la captiver. C’est plate! Elle cherche donc à tourner les pages et n’écoute pas du tout l’histoire.
Résultat de l’expérience? Échec total dans notre chaumière! Je suis convaincue que ce livre peut fonctionner, si ce n’est qu’après avoir ri en voyant le préambule qui déconseille de le lire à une personne qui opère un véhicule! Je crois cependant qu’il faut s’assurer que l’enfant qui se fait raconter l’histoire est suffisamment vieux pour pouvoir se concentrer sur un récit d’une telle longueur. Dans notre cas, nous allons le ranger pour encore quelques mois, afin de tenter cette méthode à nouveau plus tard.
Pour le trouver en librairie ou en bibliothèque :
Le lapin qui veut s’endormir
Texte : Carl-Johan Forssén Ehrlin
Illustrations : Irina Maununen
Autopublié, 2014.