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Une petite histoire A.V.A.C. et de maman (et bébé) bien heureuse!

Je vous parlais il y a quelques mois de mon dilemme entre une seconde césarienne et un A.V.A.C. Mon choix était fait depuis longtemps et dès que la position du bébé a été confirmée, j’ai su que je voulais plus que tout un accouchement naturel.

J’ai complété mon A.V.A.C. le 19 septembre dernier et j’ai envie de partager avec vous ce moment magique.

Le périple a commencé une semaine plus tôt, le vendredi où je me suis rendu à la maternité avec des contractions régulières aux 4 minutes. Fausse alerte à 37 semaines. Alors que mon nerf sciatique n’en pouvait plus et que j’étais certaine de voir ma merveille dans les prochaines heures… c’était dur. Mais souhaitable, puisque je n’étais qu’à 37 semaines.

Une semaine de stand by plus tard, je me lève le vendredi matin avec des pertes plus liquides. Amère de ma dernière visite à la maternité, je me suis préparée pour aller au parc avec mon fils #DansLeDéni. C’est finalement à midi que je me suis rendue à la maternité parce que plusieurs ploutch plus tard, j’avais dû me rendre à l’évidence.

J’ai des contractions aux 4 minutes. Elles sont douloureuses et elles m’empêchent de parler. On persiste à me dire que je ne suis pas encore dans le vrai travail. Moi je me trouve méga hot dans ma gestion de ce que je pensais être la douleur.

C’est long. Très long. Mais j’ai la chance d’être entourée d’une belle équipe qui fait confiance à mon corps et qui ne veut pas presser les choses même si la maternité déborde.

Vers 21 h 00, j’ai compris ce que les infirmières me disaient quand elles parlaient de vrai travail. Entre chaque contraction, mon corps fatigué tremblait intensément, comme incapable de prendre le dessus. Mon chum essayait de me réchauffer, mais je crevais de chaleur! Ma mâchoire me faisait mal tant je tremblais. J’avais des contractions depuis 8 h 00 le matin. Mon plan grano venait de foutre le camp.

Amenez-moi la péridurale, de grâce! On me donna plutôt une petite shot de calmant en attendant que l’anesthésiste soit disponible. Magie. Je relaxe entre les contractions, je retrouve la zénitude que j’aurais voulu avoir dans les dernières heures.

Mon sauveur arrive vers 23 h 00. Je dis que je pourrais survivre sans péridurale s’il me reshoot du calmant. L’infirmière me regarde avec un drôle d’air.

J’ai finalement pris Alice sur moi à 2 h 47am. 19 heures après la première goutte. 10 minutes de poussées de championne. Le coeur gros de fierté.

Mon chum a compris pourquoi je voulais souffrir pendant des heures et déchirer de partout. Je le referais demain.

Je n’avais pas aimé Axel (mon garçon) tout de suite. Parce que, sans que je m’en rende compte, la césarienne planifiée m’avait volé quelque chose. Elle m’avait volé cette étape nécessaire entre la grosse bedaine et la bedaine molle. Cette étape dont j’avais cruellement besoin, sans vraiment le savoir, pour créer ce lien d’attachement précieux.

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