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Être le conjoint d’un parent : un apprentissage.
Crédit: john Fraissinet/ Flickr

Être un beau-parent, quand on n’a pas d’enfant à soi, représente tout un défi. Plusieurs nouveaux rôles se bousculent dans notre vie, rôles pour lesquels il n’y a pas de mode d’emploi.
 
Soutenir le conjoint-parent
Nous entrons en relation avec tout notre bagage, notre vécu, nos idées, nos opinions et notre conception de l’éducation des enfants, mais sans les années d’expérience et la connaissance profonde des enfants inhérentes au conjoint-parent. Au début de notre cohabitation, je validais mes interventions régulièrement auprès de mon amoureuse, qui me répétait « je te fais confiance. » Maintenant, je suis mon instinct et à moins de dérapage solide, ma blonde me laisse aller.
 
Nous discutons régulièrement de la vie familiale, des bons moments et de ceux qui pourraient être améliorés. Je suggère des pistes de réflexion, des manières d’aborder des problématiques à ma partenaire, qui en dispose à sa guise. #Humilité.
 
La nature de notre famille reconstituée fait en sorte que je suis plus un « oncle », un adulte significatif qui fait respecter les consignes de la maison/règles de vie/politesse et respect d’usage qu’un « parent. » Je ne prononce pas de conséquences aux manquements des règles établies par maman, mais j’accorde des petits privilèges une fois de temps en temps. Surtout, je la seconde dans certaines interventions et rappelle certains messages-clés aux enfants, question que maman ne soit pas la seule à dire et redire « assieds-toi pour manger »…#surrepeat
 
L’épaule, le roc
Comme ma blonde s’occupe seule des moments « lourds » du quotidien (gestion des crises, des demandes répétées, des problèmes normaux de fratrie), je lui offre mon écoute et mon épaule. Elle sait qu’elle n’est pas seule dans l’aventure dans laquelle nous nous sommes embarqués. Nous nous doutions au départ que l’exercice ne serait pas toujours facile, que nous aurions à composer avec quelques écueils, mais un couple fort et uni, qui dialogue et cherche des solutions positives où tous les membres du clan pourront s’épanouir et se sentir respectés a des chances de réussir.
 
Pas de tabous dans nos discussions de couple : que de l’ouverture et de la franchise. Et une écoute active, pour bien comprendre ce que l’autre vit, pour confirmer ou infirmer certaines informations et perceptions.
 
Garder du temps pour l’amoureuse
Maude n’est pas qu’une mère : c’est aussi mon amoureuse. Nous savons nous garder du temps pour être un couple. C’est essentiel de saisir le concept et de l’appliquer. Mais je n’imposerai pas mon besoin de passer du temps avec ma blonde quand c’est l’heure du bain non plus!
 
Comment soutenez-vous votre conjoint-parent dans l’aventure de la famille reconstituée?

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