Je me souviens d’une fois où, petite, j’avais été magasiner au très sélect Zellers : j’étais fière d’avoir un sac de plastique pour chaque achat parce que ça montrait que j’étais « madame ». À l’adolescence, j’achetais plein de vêtements cheaps, mais je gardais toutes les bouteilles et les papiers que j’accumulais dans la journée pour les recycler chez moi. Et maintenant, règle générale, j’achète usagé ou québécois pour pas mal tout ce dont j’ai besoin et j’ai toujours un sac réutilisable avec moi.
J’ai été hyper gâtée toute ma vie, avec des jouets et des vêtements neufs… mais question de fitter avec mes valeurs actuelles (et mon portefeuille aussi, han!), j’aimerais inclure les achats de mes enfants dans mon mode de vie « usagé-ou-québécois ».
Mais est-ce que c’est juste?
Pour le moment, ça ne fait pas trop de vague. Beaucoup de jouets, vêtements et meubles de F-A sont seconde main ou achetés dans des boutiques de la belle province. La famille lui offre plein de trucs neufs aussi. Mais F-A a deux ans, pas cinq ni dix. Ça va être comment dans quelques années? Est-ce qu’il sera aussi content de recevoir une pleine boîte de Légos même s’il n’y a pas une étiquette dessus?
Crédit : giphy
On s’entend, je ne suis pas dogmatique. Si F-A veut un Pokémon 48e génération à un moment je vais aller lui en acheter un. S’il veut le jeans full de cool avec une poche verte à pois rouges (qui va passer mode trois mois après), OK. Et quand je ne veux pas me casser la tête, je vais dans une grande surface acheter ce dont il a besoin. Mais pour ce qui est du reste, j’aimerais bien continuer à donner une seconde vie à plein d’affaires qui n’ont souvent pas beaucoup servi ou qui font rouler l’économie locale.
On verra bien si ça va fonctionner!
Offrez-vous des affaires usagées à vos enfants? Comment prennent-ils cela? Quels sont vos trucs?