Dans mon jeune temps, je faisais de la planche à neige. C’est une activité que j’avais mise de côté depuis longtemps, mais il y a quelques années, trois en fait, je me suis lancé le défi de chausser mes bottes de snow à nouveau et de descendre quelques pentes. Bon, on va s’entendre sur le fait que le centre de ski de ma ville est sans doute le plus petit du Québec, mais tout de même, je suis retombée en amour. Je ne pouvais pas croire que je m’étais privée de ce sentiment de liberté aussi longtemps. Nous nous y sommes donc mis, en famille, l’année suivante.
Le premier hiver de sport de glisse, c’était mon garçon et moi en planche à neige; mon mari et Sara, la plus vieille de nos filles, en ski; et les deux petites dernières (à ce moment-là) avec la gardienne.
Mon fils, lui, a tout de suite aimé. Bien que son orgueil l’ait un peu ralenti dans l’apprentissage de certaines techniques (les conseils de sa mère ne lui convenaient pas toujours lol), il a persévéré et s’avère maintenant être un planchiste très habile.
Rose, qui est très motrice et qui adore bouger, nous a surpris… avec une peur des pentes! Après quelques tentatives, nous avons réalisé que le problème n’était pas la montagne ou le ski. Oh, non! Elle avait besoin de lunettes! Une fois sa vue corrigée et son cours suivi, ça en a été fini de la crainte. Elle était fin prête à dévaler les pentes.
Notre troisième fille, étant de nature anxieuse, ne voulait rien savoir d’essayer. Nous l’avons donc embarqué de force sur les skis et nous l’avons expédiée dans les télésièges avec son moniteur. Elle n’a pas eu le choix! Après un seul cours et une journée de pratique avec nous, elle descendait les pentes seule, sans aide comme une championne, et avec plaisir. La peur était vaincue, heureusement.
Le ski et la planche à neige sont donc devenus nos sports d’hiver familiaux. Nous attendons tous la première neige avec beaucoup d’impatience et d’excitation. Malgré les saisons parfois un peu pas mal froides comme l’an dernier, nous enfilons notre équipement et bravons fièrement notre charmant hiver québécois!
Cette activité ponctue notre hiver de visites en famille dans les grands centres, de fins de semaine, de descentes avec la famille élargie et de sorties avec les amis pour les grands et les petits.
La seule chose qui manque totalement à notre bonheur alpin est la présence de la petite dernière. L’an dernier, comme elle était trop petite pour suivre le reste du clan, nous la faisions parfois garder ou nous nous échangions le tour de garde à la maison (petit moment privilège avec bébé en même temps). Elle ne le sait pas encore, mais cette année sera son début sur les pentes!
Pratiquez-vous des sports d’hiver en famille? Est-ce qu’initier vos enfants à ceux-ci s’est fait dans le bonheur et l’allégresse ou vous avez connu des petites bosses dans le parcours? (Bosses, skis… Tudumtchi!)