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Quand c’est l’adulte qui doit (ré)apprendre à parler!
Crédit: JosianeS/Instagram + Camille Perreault

Les parents évoluent en même temps que leurs enfants. Une complicité et une compréhension langagière s’installent au fil des années et le parent, instinctivement, sait quels mots utiliser pour passer le message.

Mais pas moi. Je ne fais pas partie de la vie des enfants de ma conjointe depuis leur naissance.
 
Y’a une marge, une marche, un monde dis-je, entre passer du temps avec un neveu, l’enfant d’un ami ou même ceux de sa blonde et habiter à temps-plein-partiel avec des petits humains. Parce qu’il faut passer du mode « adulte nono qui fait des spectacles de marionnettes pis qui retourne chez eux après » à « expliquer les grandes et les petites choses de la vie pour qu’un enfant de 8 ans comprenne. » C’est plus compliqué que ça en a l’air. 
 
J’ai du rattrapage à effectuer : consignes floues ou trop enfantines; explications niveau secondaire 5 lancées à une enfant en maternelle; utilisation du bon mot qu’il faut définir par la suite ou de celui trop général que le 9 ans se plaît à préciser.  La maîtrise du vocabulaire adapté m’échappe encore parfois.
 
Et c’est la même chose pour les enfants! Je n’ai pas de connaissance approfondie du jargon familial déjà instauré. La première fois que j’ai entendu « arrête de chicaner! », je me demandais où le pronominal était passé. Dans ce cas, pour ma conjointe, « chicaner » signifiait chialer, chigner, crier. Bref, se taper une petite crisette.

J’ai la chance d’avoir une traductrice-interprète hors pair qui tempère les envolées verbales de l’un et contextualise les propos des autres. Ses interventions atténuent les effets d’une mauvaise communication. Et Dieu sait que dans une famille, recomposée qui plus est, une communication saine, claire est précise est essentielle.

Quelles expressions sont uniques à votre famille, vos enfants?
 

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