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Enfant difficile : quand une aide professionnelle s’impose.
Crédit: choco/Flickr + Mylène Charlebois

Un jour, sans que je m’en rende compte, mon adorable BABI s’est transformé en (intense) toddler. Comme je l’avais prédit, le comportement de mon enfant ne devenait pas plus facile à gérer au fil du temps.

Deux ans et demi de nuits de marde difficiles, d’impressionnantes crises, de stress et d’interventions qui échouent, ça te met facilement une mom au bout du rouleau.

Je sentais ma santé mentale se fragiliser, ma relation avec mon enfant se détériorer et notre dynamique familiale en prendre un coup. Je n’y arrivais plus seule.
 

Se sentir de même.
Crédit : Giphy

J’ai ri un bon coup et j’ai pleuré quand, en téléphonant à mon CLSC, j’ai appris qu’il y avait un an d’attente avant d’obtenir de l’aide. C’était une montagne. Je ne me rendrais pas au sommet avec tous mes morceaux. 

Après avoir fait le tour des options, j’ai finalement opté pour entrer en contact avec une psychoéducatrice en pratique privée. Meilleure décision, ever.

Nous avons eu quelques rencontres à la maison. Tout en discutant, elle observait le comportement de notre enfant ainsi que nos interventions. Elle nous guidait et nous conseillait dans le feu de l’action en plus de nous proposer des outils à utiliser après son départ. Déjà, de me faire dire que mes interventions étaient adéquates a enlevé un poids immense de sur mes épaules.

Quelqu’un d’extérieur à la situation, pas impliqué émotionnellement, est un atout majeur. J’étais trop prise dans le tourbillon pour trouver des solutions aux situations problématiques. C’est le rôle du psychoéducateur d’aider les parents à y arriver.

Parfois, juste modifier un peu notre façon d’intervenir ou ajouter un outil visuel peut faire toute la différence. Voici deux conseils de notre psychoéducatrice qui ont carrément été miraculeux chez nous.

Problématique : enfant qui refuse de dormir le soir et se relève sans arrêt
Solution : la technique de la chaise

Après la routine du dodo, au lieu de quitter la chambre, le parent s’installe sur une chaise dans la chambre et y reste jusqu’à ce que l’enfant dorme. Oui, c’est long et plutôt chiant, mais comparé à devoir recoucher 12 fois un enfant en crise, c’est de la p’tite bière. C’est même le moment parfait pour se replonger dans ce roman entamé il y a des mois. #VoirLePositif

Le but ultime est d’éloigner la chaise au fur et à mesure, jusqu’à ce que l’enfant n’en ait plus besoin du tout. Dans notre cas, au bout de quelques semaines, il s’est mis à demander la chaise de moins en moins souvent jusqu’à ne plus jamais en avoir besoin. De lui-même, facile de même. Près de 8 mois plus tard, il ne se relève plus. Un miracle, vraiment.

Problématique : transitions difficiles
Solution : le Time Timer

C’est l’outil idéal pour que l’enfant visualise le temps. Il suffit de régler l’intervalle de temps et l’alarme sonne quand c’est terminé. Contre toute attente, ça a fonctionné instantanément avec mon fils.

Crédit : Mylène Charlebois

Les possibilités sont illimitées. C’est utile autant avec l’enfant pour qui les repas sont interminables que celui qui ne veut jamais sortir du bain. Le Time Timer permet aussi de faire facilement du renforcement positif en ajoutant du temps lorsque l’enfant se comporte bien. Ici, il est bien intégré à toutes nos routines et nous l’utilisons pratiquement chaque jour.

Pour trouver un psychoéducateur membre de l’Ordre de psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec et pour avoir de l’information, c’est ici.

Avez-vous déjà eu besoin d’une aide professionnelle avec vos enfants?

 

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