Le congé parental : quand le temps s’arrête, ou presque!

Premier congé de maternité, premier congé parental.

Avec mon travail, j’ai eu droit à la CSST à partir de ma 26^e semaine de grossesse environ. J’ai adoré pouvoir prendre le temps de magasiner les trucs de bébé, préparer la chambre, me poser 10 000 questions devant les suces ou un kit de départ de biberons. Je trouvais qu’il y avait quelque chose de zen de magasiner les petits pyjamas avec mon bedon tout rond.

J’ai lu sur la grossesse et l’accouchement. J’ai trouvé cette période tout simplement magique. Pour moi, ça a été le temps de m’arrêter, de profiter de la vie et de cette vie qui grandissait en moi.

Et puis p’tite boule est arrivée. Après les dernières semaines à me centrer sur moi et mon bedon, je me concentrais sur ce petit bout qui demandait tout mon temps. Je n’avais pas de routine hormis celle que mon bébé m’imposait. Et savez-vous quoi? J’ai adoré!

J’ai passé une partie de mon  « congé » à bercer et à regarder ce petit être que j’avais mis au monde. Je me suis émerveillée devant ses petits pieds, ses sourires, son babillage. Le temps s’est arrêté autour de ces moments de maternité.

Non le « congé » parental n’est pas toujours de tout repos. On a souvent de la difficulté à prendre une douche, on sent toujours parfois les régurgitations et on ne dort pas plus que 3 heures en ligne (surtout au début). #TopShape

On m’avait dit que je trouverais le temps long et que j’aurais hâte de reprendre ma routine d’avant. Que je serais contente de pouvoir dîner tranquille le midi sans me préoccuper d’un bébé. C’est tout le contraire qui s’est produit.

Je me suis trouvée chanceuse de pouvoir voir évoluer mon enfant les premiers mois de sa vie. Toutes n’ont pas la même chance. J’ai déjà hâte de vivre de nouveau ces moments magiques des premiers instants avec un second bébé, avec en plus le rythme du plus vieux. OUF! Mais j’y entrevois que du bonheur à venir.

Comment s’est passé votre congé de maternité et parental?