Le texte qui suit raconte l’histoire de fiston et de sa peur bleue de la grosse vache bleue et comment il a finalement surmonté sa peur… pour devenir bien ami avec sa vache bleue!
Dans sa première année de vie, fiston a reçu en cadeau un ballon exerciseur Jumpa en forme de vache. Une belle grosse vache bleue, ludique et amusante, qui l’a terrorisé pendant des mois.
Je pensais qu’il la trouverait drôle et qu’il aurait hâte de l’essayer. Non, il l’a plutôt évité et a pleuré à chaque fois qu’il croisait son chemin. Je ne parle pas d’une petite peur là, qu’on se comprenne bien. C’était impossible pour lui d’être dans la même pièce que la fameuse vache. Il la voyait et immédiatement, il prenait ses jambes à son cou (S’il avait su marcher, c’est ce qu’il aurait fait!).
Nous avons trouvé ça drôle un certain temps,nous nous disions qu’elle était particulière, que ce n’était pas une vache comme les autres, mettons.
Crédit : Geneviève Tremblay
Au bout de quelques semaines, mon chum et moi avons décidé d’arrêter de la cacher, il fallait que fiston confronte ses peurs. Il fallait qu’il comprenne que la vache bleue n’était qu’un jouet et qu’elle n’avait rien de méchant. Nous avons donc mis la vache en évidence dans le salon. Elle était grimpée sur une tablette, fiston la voyait, mais ne pouvait pas la toucher. Elle ne pouvait donc pas lui faire de « mal ».
À chaque fois qu’il se réveillait de sa sieste et qu’il arrivait dans le salon, il pointait la vache. C’était devenu une obsession, il la pointait, il criait et la pointait encore pendant d’interminables minutes. Il se rappelait toujours qu’elle n’était pas loin. C’est même l’un des premiers mots qu’il a prononcé : « eechhhe ». Quelque chose qui sonne drôlement comme vache!
Après quelques semaines, nous l’avons descendue pour qu’elle soit accessible et qu’il puisse s’en approcher si l’envie lui prenait. Il a continué à pleurer pendant quelques jours en l’apercevant. Un certain dimanche matin, il se sentait plus courageux et il l’a touchée. Du bout des doigts. Il était fier et nous aussi, il venait de passer par-dessus ses craintes pour faire ce geste.
Crédit : Geneviève Tremblay
L’histoire finit bien, après quelques touchers il a voulu embarquer dessus et il a compris tout le fun qu’il peut avoir avec sa vache bleue. Maintenant, il grimpe dessus dès qu’il peut et la cohabitation se passe très bien.
Crédit : Geneviève Tremblay
Ça nous a quand même fait réaliser, à mon chum et moi, que ce feeling arrive vite dans la vie. Âgé d’à peine un an, fiston a été confronté à une grande peur et il a fallu lui apprendre qu’il n’avait rien à craindre.
Est-ce que vos tout-petits ont déjà eu peur d’un jouet? Comment avez-vous fait pour les aider à surmonter leur peur?