L’éternité (aka, 40 semaines), c’est long, surtout vers la fin!

39 semaines et 6 jours. Presque 40 semaines. Le terme de ma grossesse. Crevette deuxième du nom se pointera-t-elle aujourd’hui? Demain? Dans une semaine? Après un déclenchement? Who knows?

Je ne suis pas épuisée, je n’ai pas d’inconfort physique, mais depuis deux jours, le zen qui m’habitait s’est fait la malle, j’en ai marre. 

Marre de devoir planifier jour après jour qui sera là pour s’occuper de F-A si jamais (enfin!) je pouvais avoir des contractions. Marre de mettre des points d’interrogation sur tous mes rendez-vous (on se confirme ça la veille, t’sais, juste au cas). 
 

Tic. Toc. Tic. Toc. Floc?
Crédit : future_umm/instagram

Je suis en suspens entre deux vies. Est-ce que je commence un nouveau projet, un nouveau livre? Je n’ose pas, au cas où je doive tout arrêter demain et reprendre à zéro dans plusieurs mois. Je n’ai plus d’attention, je passe d’une tâche à l’autre. Mais chaque soir, encore enceinte, je me dis que j’aurais pu avancer quelque chose dans la journée finalement.

La seule chose que je sais, c’est qu’il est impossible de savoir quand je vais finalement accoucher. Je dois vivre avec ça. Ce n’est certes pas un #FirstWorldProblem. Mais maudit que c’est gossant quand même!