Dans ma vie, mon cocon, mon nid, il y a…
- L’Homme. Mon partenaire de niaiseries. Celui qui me fait le plus rire au monde. Et le plus sacrer aussi. Sweet Man.
- La Chose. Mon grand lunatique de 5 ans. Toujours les « babines à spin ». Un petit poète qui s’ignore.
- La Bête. Ma Princesse-Tonka. La p’tite vite. La dictatrice de 3 ans aux plus beaux yeux du monde.
- The Third. Bébé-sourire. Le dernier morceau du casse-tête. Celle qui réussit à nous faire apprécier nos 8 mois de manque de sommeil.
- Et Moi. Je fais partie de la LMCF. La Ligue des Mamans Control Freak.
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Je suis celle qui refuse 4 fois sur 5 les expérimentations vestimentaires que l’Homme mène quotidiennement sur la p’tite dernière. Et qui le renvoie à un « kit qui fait du sens ».
Celle qui prononce les mots « plan de match » 10 minutes après un réveil pâteux de dimanche matin gris.
Celle qui grince des dents en grimaçant un sourire quand quelqu’un d’étranger à ma « technique » est pris d’une crise de « remplissage-de-lave-vaisselle-pour-t’aider » impromptue.
Celle qui planifie, organise, schématise. De l’armoire à Tupperware à nos 5 prochaines années de vie.
J’exagère à peine (un peu quand même). Bref, je suis fatigante. Mais TELLEMENT divertissante. Sauf que ça, c’était avant. Avant ce retentissant « CROUNCH! » entendu à la toute fin d’une chute à l’esthétisme parfait.
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Avant de me retrouver assise, endimanchée et perplexe, dans les escaliers d’un oh so glamorous sous-sol d’église. Avant. Quand je pouvais utiliser ma main droite à sa pleine capacité.
Suite à ce qui sera désormais connu comme « T’sais, le Noël de MARDE, là… » dans nos archives familiales, je me suis baladée deux mois avec une chic attelle plâtrée. Qui cachait avec brio une attrayante cicatrice. Qui camoufle elle-même une sémillante plaque de métal et une triple fracture du poignet droit.
« Mais comment, viarge!?! », me direz-vous…
C’est étrangement simple. Ça prend un poupon dans les bras, un « erre d’aller », 3 ou 4 marches à proximité et une gamine qui trouve que mes jambes sont le meilleur endroit AU MONDE pour fuir les bisous du cousin de l’oncle de la bru pompette. Et un réflexe de protection de feu pour ma progéniture.
Tout ça additionné, ça fait « CROUNCH! ». Mathématique.
Comme je ne pouvais même plus prendre mon bébé, nous avons eu besoin de gardiennes qui se sont donné la touch quand L’Homme devait travailler. Les trois grands-mamans se sont partagé la tâche. Ou le fardeau… tout dépendait du positivisme de la journée.
Trois femmes généreuses. Trois femmes différentes. Trois visions du quotidien qui ne sont pas les miennes. Travailler le laisser-aller, vous dites?
Bientôt, je vous expliquerai comment nous avons TOUS réussi à survivre sans trop de dommage.
(Ou presque…)
Vous est-il déjà arrivé d’avoir à demander de l’aide malgré vous? Avez-vous pu trouver du positif dans cette expérience?