J’ai reçu l’aide d’une consultante en périnatalité et ça a fait toute la différence
Myriam Henri-LemensMa bambine a 18 mois. J’ai une formation d’accompagnante à la naissance. Je lis sur l’allaitement et je me rends compte que je suis pas mal informée sur le sujet. Mais un jour, j’ai dû demander conseil à une consultante en périnatalité concernant l’allaitement et mon rôle de maman. Je n’ai pas regretté mon choix.
Depuis le début de ma maternité, j’ai su que je m’engageais à prendre d’immenses responsabilités : donner tout ce qu’il y a de meilleur à mon bébé. Pour moi, l’allaitement en fait partie. Dès les premiers jours, nourrir mon bébé était devenu une tâche immense et lourde. Je regrettais même mon choix d’être devenue maman. Surtout, je regrettais le pacte que je m’étais fait avec moi-même en décidant d’offrir mes seins à mon enfant. L’allaitement, ça fait mal. C’est ce que je me disais dans ma tête.
Au fil du temps, bien entendu, ça s’est rétabli. Sinon, il est certain que je n’aurais pas nourri ma fille de mon lait maternel pendant les 18 derniers mois. Deux grèves de tétée et des nouvelles gerçures plus tard, j’ai osé penser que l’allaitement pouvait se terminer. Ma fille a des dents et il est rendu, dans ma tête, un peu trop tard pour la changer. Jusqu’où étais-je prête à aller pour l’allaiter jusqu’au sevrage naturel, comme je m’étais promis? Et si la tétée du matin et du soir devenait pour moi le plus gros fardeau du monde, pour les prochains mois? Et si d’offrir mon mamelon à ma bambine tous les jours devenait un sacrifice, une sanction corporelle à ma maternité?
J’ai alors fait appel aux services de la consultante en périnatalité, Isabelle, de chez Parents au jour le jour. Elle m’a offert de l’écoute, de l’aide et du support dans mes décisions et dans mon allaitement. Même mon rôle de mère a pu être mis en lumière à travers nos discussions. Les consultantes en périnatalité sont là pour nous offrir du soutien et de l’information dans tout ce qui touche au pré et postnatal. Même quand notre bébé a 18 mois.
Par choix, j’allaite encore ma fille au moment où j’écris ces lignes. Isabelle m’a seulement fourni les outils pour m’appuyer dans ma décision.