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Tout quitter pour devenir une famille de fermiers (en formation)
Crédit: Isabelle Villeneuve
Il y a un an, notre famille quittait la ville afin de s’établir à la campagne. Après des mois de recherche, nous avions ENFIN trouvé notre coin de paradis, dans un petit village lointain. C’est à ce moment que ma carrière de fermière à temps partiel a débuté : nous avons entrepris de produire une partie de notre nourriture.
 
D’abord, nous avons planifié de construire un potager afin de nous fournir des fruits et des légumes pour une partie de l’année. Habituellement, mon jardinage se limitait à faire pousser quelques fines herbes sur mon balcon. Finies les belles manucures estivales! Je suis devenue une professionnelle du désherbage.
 
 Potager en construction
 Crédit : Isabelle Villeneuve
 
Franchement, c’est beaucoup d’efforts et de travail, mais, ça en vaut vraiment la peine. Nous aurons bientôt une grande variété de produits frais et bio pour beaucoup moins cher qu’au marché.

En plus, jardiner peut être une activité familiale vraiment le fun. Évidemment, ça demande un peu d’encadrement parental si vous tenez à vos plants. C’est une source inépuisable de découvertes pour les petits et les plus grands aussi. Bref, c’est l’activité idéale pour passer des moments agréables en famille. Nous avons tous très hâte de récolter NOS fruits et légumes. Je crois même que les enfants ont hâte d’en manger. #SansJoke
 
La tête de mon homme déborde de trop de projets. Un beau jour, il a soulevé l’idée d’élever de la volaille. J’ai décidé d’embarquer dans son projet. Nous avions déjà les installations nécessaires, il suffisait de s’instruire convenablement avant de se lancer dans cette nouvelle aventure.
 
Quelques mois plus tard, nos premiers poussins arrivaient à la maison. Nous avons débuté tranquillement, avec une dizaine de coqs à chair. Les enfants les ont manipulés dès leur premier jour. Évidemment, il était impératif de leur expliquer que nos poulets deviendraient, un jour, de la nourriture. Nous n’allions donc pas leur donner de noms. 



Poussins d’une semaine
 Crédit : Isabelle Villeneuve
 
J’ai été heureuse de constater que, pour eux, ce n’est pas choquant du tout. Ce fut certainement plus facile pour eux que pour moi, d’ailleurs. Parce que oui, comme la plupart des gens, j’ai toujours fait mes courses à l’épicerie, sans trop me poser de questions sur la provenance des aliments. Mentalement, ça me demande quelques petits ajustements.
 
Les volailles
  Crédit : Isabelle Villeneuve
 
Ce n’est pas parce que je consomme de la viande que je suis insensible au bien-être des animaux. Je suis fière de dire que nos poulets et dindons sont élevés avec amour, sans violence, ni stress. Ils écoutent même de la p’tite musique douce!

Récemment, cinq poules pondeuses se sont ajoutées à la famille. Quel bonheur d’avoir des œufs frais tous les matins. Ma fille de 3 ans remercie toujours « ses p’tites cocottes » après avoir ramassé les « cocos ». Je trouve ça cute de la voir si reconnaissante.

 Ma fille a trouvé un coco 
 Crédit : Isabelle Villeneuve

Même pour une maman newbie de presque 30 ans, c’est passionnant de voir l’évolution de nos plantations et de notre verger. Je suis contente que mes enfants puissent découvrir le fonctionnement de la terre, dès leur jeune âge. Je suis également heureuse qu’ils s’impliquent dans l’élevage de nos volailles.
 
Les pommiers en fleurs
 Crédit : Isabelle Villeneuve
 

Ma progéniture sait maintenant que les aliments ne poussent pas à l’épicerie, et ça, c’est une petite victoire pour moi!

Et vous, seriez-vous game de produire votre nourriture en famille?


 
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