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Je ne suis pas la maman verte que je croyais être
Crédit: Isabelle Bujold

Avant d’être une maman, j’étais une écolo pas parfaite, mais motivée. Je recycle, je composte, j’ai toujours mes sacs réutilisables, j’achète en vrac le plus souvent possible, je reçois des paniers de légumes bios, j’utilise du shampoing et du savon vendus sans emballage, bref, j’essaie de faire ma part pour sauver la planète. Mais depuis que j’ai accouché, mon petit côté écolo a pris une claque. Je vous partage quelques habitudes qui font de moi une maman pas si verte.

Les lingettes jetables
Je le confesse, j’utilise des lingettes jetables. C’est siiiii pratique quand on sort. Moi qui me disais que j’allais quand même adopter les débarbouillettes humides à la maison, je me retrouve souvent à tendre machinalement la main vers la maudite boîte de lingettes. Par paresse. Juste parce que c’est plus simple que de marcher jusqu’à la salle de bain pour mouiller une débarbouillette avec mon fils qui se tortille dans sa couche pleine.

Oui, j’ai honte.
Crédit : Giphy

Si, au moins, mon mini avait des fesses capricieuses pour m’obliger à me forcer, mais non. J’en choisis des biodégradables pour me déculpabiliser, mais d’après moi, je pourrais lui essuyer les fesses avec un kleenex parfumé que ça ne lui ferait pas un pli sur la bedaine.

Les couches jetables
Je sais, les couches lavables sont mignonnes et elles coûtent moins cher au bout du compte. Elles évitent d’envoyer vraiment beaucoup de couches souillées au dépotoir.

Crédit : Giphy

Mais quand bébé est arrivé, je me suis retrouvée échouée sur le divan, les seins à l’air la majeure partie de la journée entre 8-12 changements de couches par jour. Donc prendre le temps de mettre lesdites couches dans un sac spécial et, surtout, prendre le temps de les laver et les sécher, ça m’a semblé être une montagne. Le temps a passé et j’ai continué à opter pour la facilité. J’aimerais dire que c’est une question d’argent, l’investissement initial étant considérable, mais la vérité, c’est qu’une amie m’a donné tout un sac de couches lavables. Oui, j’ai honte. Faut dire que ma belle-mère m’encourage dans mon vice en me fournissant en boîtes de couches. Comme j’en achète rarement moi-même, je suis peu consciente de la quantité que j’utilise. #ViveLeDéni. Je vais bientôt les essayer, mes couches lavables. Demain, probablement. C’est ce que je dis depuis 6 mois.

Les balades en char
Mon fils de six mois n’est pas un passionné des siestes, c’est le moins qu’on puisse dire. Pourquoi dormir quand il y a tant de choses à découvrir? Il ne dort que dans la poussette (quand je suis motivée à marcher pendant minimum 1 h 30 et que j’ai beaucoup de chance), dans le porte-bébé, couché sur moi ou… dans la voiture.

Le rêve : un bébé qui fait une longue sieste paisible dans son lit
Crédit : fujikama/Pixabay Montage : Isabelle Bujold

Quand la journée a été longue, qu’il fait 40 000 degrés avec l’humidité et que l’idée même du porte-bébé ou du dodo collés me fait transpirer, je sens que mon char adoré m’appelle. J’ai parfois l’excuse d’une course à faire, mais d’autres fois, non. Je pars brûler du gaz dans le seul et unique but d’endormir ma progéniture et d’écouter un peu de musique tranquille. Si mauvais pour mon portefeuille et pour l’environnement, mais si bon pour mon moral. 

Partagez-vous ces habitudes? Êtes-vous une maman plus verte ou moins verte que vous ne l’aviez imaginé? 

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