L’autre soir, en soupant avec un couple d’amis, nous nous sommes retrouvés à parler (encore une fois) de l’épineuse question des tâches ménagères. Une ixième conversation sur comment nous, les deux filles, aimerions donc voir nos amoureux plus enclins à prendre des initiatives quand vient le moment de passer le balai, laver l’évier de la cuisine ou encore de frotter le bol des toilettes bien empreint de gouttes de pipi.
Je me rends compte qu’avec l’arrivée des enfants, mes standards de propreté ont vraiment diminué, pour ne pas dire qu’ils ont pris le bord. Il fut un temps où je pouvais passer plus de la moitié de ma fin de semaine à faire le ménage de la maison. J’ai l’air intense de même, mais quand on pense juste au lavage pour une famille de quatre, au nettoyage des planchers parce qu’on a un chien qui aime bien aller se promener dans tes plates-bandes les jours de grandes pluies, à l’époussetage – parce que plus de la moitié de la famille est asthmatique – et aux salles de bain, parce que c’est dégueu, relaxer dans un bain avec les restes de cacas flottants de son garçon, ça va vite, t’sais.
En ayant été en congé de maternité deux fois en trois ans, mon raisonnement a pas mal été que je m’occupais de l’ensemble des tâches ménagères, mais que mon amoureux continuait à faire les repas puisqu’il aime ça et qu’il est très doué. Moi je déteste ça et je suis nulle en plus. Toutefois, la fin de semaine, c’est demeuré important pour moi qu’on répartisse équitablement les tâches reliées aux enfants. Je dois aussi admettre que des fois, je suis un peu à cheval sur l’égalité des tâches. J’ai besoin de savoir qu’il a changé autant de couches que moi dans la journée et qu’il s’est réveillé à 5 h du matin le dimanche si c’est moi qui me suis levée la veille. Je le sais, c’est bébé, mais ça me fait du bien de savoir que nous sommes égaux.
Après toute cette réflexion sur le ménage et des séances d’obstination vraiment inutiles quand on y réfléchit bien, nous pensons sérieusement faire le grand saut et avoir recours à une femme de ménage. C’est clair que ce n’est pas tout le monde qui peut se le permettre, mais dans mon cas, c’est un luxe que je pense bien être prête à me payer. Avec le retour au boulot et le fait que je ne ramasse plus seulement pour deux, je veux essayer de profiter au maximum du temps qu’il me reste pour vivre un peu. #YOLO
Crédit : Giphy
*L’illustration de la photo de couverture a été réalisée spécialement par Florence Pelz, voir toutes ses illustrations ici*