Déjà à la base, avant d’être maman, je faisais de l’insomnie à fond la caisse. Ça a toujours été important pour moi de bien dormir parce que le sommeil (réparateur) était déjà assez rare comme ça. Quand je suis devenue mère, dormir est alors devenu le symbole même du bonheur. L’apogée du bien-être.
Maintenant, je suis celle qui baptise avec des mots d’église les fêtards du quartier qui mettent du gros son tous les vendredis soir. J’ai pas hâte d’être le week-end parce que j’anticipe les partys de cour de mes voisins. Je sais que je vais mal dormir, pis y’a de fortes chances que ma fille dorme mal aussi.
Dans ce temps-là, je déteste tout le monde.
Crédit : ReactionGifs
Voici les arguments qu’on a pu me donner et voici pourquoi ils ne sont pas valables :
1. Faut « vivre et laisser vivre. »
Mais laisser vivre, c’est-tu vraiment laisser le monde chier dans tes oreilles pendant six heures la nuit? Laissez vivre, c’est-tu vraiment ruiner la nuit de plusieurs personnes qui contrairement à toi, ne pourront pas dormir le lendemain jusqu’à 11 h? Seriously? Pour moi, laisser vivre, c’est un monsieur qui se fouille dans le nez dans son auto. Ben, j’le laisse vivre. Pourquoi? Parce que sa vie n’affecte pas la mienne.
2. « Oui, mais, c’est juste une nuit par semaine. »
Une nuit? Juste une nuit? C’est 48 nuits de ratées par an. On n’appelle plus ça « juste une nuit ». C’est une espèce rare, une bonne nuit. Il devrait y avoir des associations pour la protéger.
3. « C’est ça, la ville, t’as juste à déménager en campagne. »
Merci pour l’argument facile. Mais c’est pas une gang de fêtards qui vont me forcer à changer mon style de vie au complet.
4. « Oui, mais c’est l’été… »
ON S’EN FOUT DE L’ÉTÉ! Que nous soyons en été ou en hiver, ma fille et moi, nous nous levons à 5 h le lendemain. Pas dormir à cause des voisins qui ont trop de fun pour respecter les autres, ça me gosse. Je suis d’avis de dire qu’on peut avoir du fun sans que ce soit dans l’excès. Pis surtout, sans être obligé de faire sacrer tout le quartier, juste parce que le gros beat, c’est ta vie et que ça doit être le plus fort possible. Moi, ma vie, c’est l’équilibre pis la tranquillité. Là, on ne se rejoint pas, mes voisins et moi.
Clairement, voisins, j’ai juste envie de vous réveiller samedi matin à 6 h 30 en sortant dehors avec ma voiture pis klaxonner devant votre maison pendant 10 minutes. Et quand vous sortirez, je vous dirais « vivre et laissez vivre ».
Bien sûr, je ne le ferai jamais (pis c’est illégal)…
Est-ce que vos voisins sont aussi bruyants que les miens l’été?