Je suis une personne affectueuse avec ma famille et mes amis. J’aime les jeux « physiques » avec mes enfants. Je suis colleuse, certes, mais je sais toutefois m’adapter aux besoins de mes enfants. Je les aime énormément, je les câline, je leur parle et je leur dis que je les aime tous les jours. Je les remplis d’amour en fait! Mais je sais aussi leur donner l’espace dont ils ont besoin pour ne pas les étouffer. Je disais dans un précédent billet que mes gars ont des tempéraments différents. Ça vaut également dans la façon dont ils expriment leur amour et leur affection et manifestent leurs besoins affectifs. Ils sont affectueux tous les deux, mais ils ne le montrent pas de la même manière.
Lorsque mon premier est né, il ne pesait pas sept livres. Il était tellement minuscule que je n’ai pas voulu faire de cododo avec lui, j’avais peur de dormir trop profondément et de l’écraser. Puisque je n’aimais pas allaiter couchée et qu’anyway il passait déjà la plus grande partie du jour et de la nuit plogué sur mes seins, je ne ressentais pas la nécessité de dormir collée contre lui. De plus jusqu’à l’âge de sept mois, il ne voulait pas se faire bercer! En vieillissant, il a toutefois souvent fini ses nuits dans notre lit et s’est mis à apprécier le portage dans des porte-bébés rigides.
Aujourd’hui, il a cinq ans et il vient encore quelques fois se glisser de mon côté du lit après un cauchemar ou tôt le matin, collé dans mon « creux », et je savoure ces doux moments. Il est plutôt verbal et me dit 3 000 plusieurs fois par jour « je t’aime maman » ou « maman tu es la plus belle ». Il veut que je le prenne dans mes bras s’il a de la misère à gérer les grosses émotions ou s’il s’est fait chicaner à la garderie cette journée-là. Le soir avant le dodo, il aime que je lui fasse un grand câlin assorti d’un gros bec sonore ou que je lui gratouille le dos, mais ensuite, basta! Il ne s’éternise pas.
Crédit : Caroline Dufresne
Pour mon deuxième bébé, c’est un peu différent. Dès sa naissance, j’étais incapable de le laisser « seul » dans le boîtier transparent dans lequel les bébés sont placés à l’hôpital, j’ai tout de suite voulu le coller contre moi, dans le lit d’hôpital. Mon bébé pesait déjà pratiquement neuf livres, il n’avait pas la fragilité d’un nouveau-né! J’ai craint que les infirmières m’interdisent de dormir avec lui et j’étais fermement décidée à batailler sur ce point au besoin. Finalement, au contraire, toutes les infirmières sans exception qui se sont relayées dans ma chambre ont plutôt trouvé que c’était donc beau de nous voir dormir ensemble! De retour à la maison 24 heures plus tard, le cododo a été une solution efficace pour grappiller quelques heures de sommeil supplémentaires, mon bébé dormait mieux en étant littéralement encastré contre moi.
Il n’a souvent fait ses siestes que dans mes bras et, encore aujourd’hui, à presque trois ans, il veut souvent que je le prenne #35livresDeBonheur pour le bécoter, que je lui fasse un « câlin serré » le soir pour le border ou que je le prenne en « bébé câlin » quand nous allons à la piscine, comme il dit. Il vient de commencer son Oedipe, alors ça n’est pas près d’arrêter!