Je suis la maman de deux merveilleuses petites filles. Deux petits anges. Je les aime, of course, d’un amour inconditionnel. Les larmes me montent aux yeux lorsque je réalise à quel point je les aime. Je suis un peu hormonale, je l’avoue, mais le fait est que je donnerais ma vie pour elles, sans hésiter.
Mes deux filles sont déjà tellement différentes l’une de l’autre. Et je trouve ça merveilleux. Peu importe qu’elles aient les mêmes parents, mes petits trésors n’ont pas été faits dans le même moule, c’est déjà évident. C’est ça qui fait la beauté de notre monde : la différence.
Il n’existe pas deux enfants sur cette terre qui sont totalement identiques ou qui fonctionnent avec le même mode d’emploi. Que ce soit des frères, des sœurs, des voisins ou encore des cousins, ils sont tous uniques en leur genre.
Au fil du temps, avec mes filles et avec les enfants de mes amis, j’ai aussi constaté que les différences entre les bébés font en sorte que certains nouveaux parents peuvent avoir une vie un peu plus facile que d’autres. C’est un fait, certains bébés sont beaucoup plus faciles à gérer que d’autres. Ce n’est pas un secret.
Avant d’avoir des enfants, je n’avais pas réalisé à quel point ces différences dans le tempérament des bébés pouvaient avoir un impact sur la vie des parents. L’idée m’avait effleuré l’esprit, je l’avoue, mais je ne pensais pas que ça pouvait, à ce point-là, affecter la vie des parents. Je me disais qu’un bébé facile, c’est pratique, sans réaliser que la santé mentale du parent pouvait en dépendre.
J’ai eu de la chance, mes filles ont été relativement faciles à gérer. Elles n’ont pas fait leurs nuits dès le début, mais elles ont fini par les faire avant l’âge de 6 mois. Parfois, on s’empêchait de faire des sorties parce qu’on savait que ce serait trop compliqué avec elles, mais on a quand même réussi à partir en voyage avec elles. Pis pour les pleurs et les coliques des premiers mois, ça n’a pas été de tout repos. Heureusement, mon conjoint a toujours été là pour prêter main forte.
Il m’est arrivé de me comparer avec des amies et de les avoir enviées parce que leurs bébés faisaient leurs nuits dès l’âge d’un mois et pour d’autres raisons anodines. C’était injustifié, mais surtout tellement égoïste de ma part étant donné la chance que j’ai d’avoir des filles en santé. Pis d’autres fois, je me comparais avec d’autres mères qui avaient des bébés intenses qui pleuraient sans cesse, exemple des B.A.B.I. (bébés aux besoins intenses), et je me disais que j’avais bien de la chance que mes petites filles soient aussi « faciles ».
Mais, faciles ou pas, j’ai réalisé combien faire des comparaisons était dénué de sens, car tous les bébés sont différents et merveilleux. C’est juste que, des fois, certains demandent plus de temps et d’attention à leurs parents que d’autres, et ça, ce n’est pas toujours facile à gérer. J’ai une petite pensée pour tous ces jeunes parents qui se sentent échaudés par cette nouvelle vie exigeante et prenante et j’aimerais leur dire que le temps aide les choses.