Récemment, je lisais un article sur la différence qui existe entre la personne qu’on aimerait être et celle que l’on est réellement. J’ai eu envie de faire l’exercice, alors voici ce que j’ai constaté :
- Mon idéal : Je serais toujours motivée à sortir dehors. Je ferais de la randonnée en forêt, du kayak, de la course ou du vélo dès que l’occasion se présenterait.
- Ma réalité : Je sors dehors quelques fois par semaine, toujours avec les enfants. Je n’ai pas fait de randonnée ou de kayak depuis au moins 4 ans, je ne cours plus et je ne suis pas montée sur mon vélo depuis une éternité.
- Mon idéal : Ma routine de ménage serait sous contrôle. Des invités qui arrivent à l’improviste? Aucun problème. En 30 minutes, toute la maison serait spik n’ span. Le ménage serait fait chaque semaine dans toute la maison.
- Ma réalité : J’ai de la difficulté à ramasser ce que j’utilise quand je cuisine, lis, joue. Je passe 2-3h à ranger et laver ma maison quand je reçois de la visite. Et le bordel n’est même pas causé par les enfants. C’est mon bordel…
- Mon idéal : J’aurais du temps à consacrer à mes loisirs. Je ferais de la peinture, de la céramique, des cartes de souhaits, des décorations de Noël, du crochet, du dessin…
- Ma réalité : Depuis que mon 2e est né, j’ai de la difficulté à trouver 30 secondes pour aller aux toilettes seule, alors j’ai peu de temps pour mes loisirs. Je peins quand j’ai un regain d’énergie, tricote des foulards avec le seul point que je connais. Netflix est mon ami.
Crédit : Viktor Talashulk / Unsplash
L’hiver
- Mon idéal : J’emmitouflerais les enfants et sortirais les promener en traîneau, mes raquettes aux pieds. Je ne laisserais pas le thermomètre dicter nos activités. Habillés chaudement, on sortirait prendre l’air peu importe combien il fait dehors.
- Ma réalité : J’emmitoufle les enfants et sors seulement quand il ne fait pas trop froid. Le traîneau n’a jamais vu le moindre flocon et j’ai vendu mes raquettes!
- Mon idéal : Je cuisinerais des repas équilibrés, bios, qui ne coûtent pas la peau des fesses. J’achèterais mes fruits et légumes au marché chaque semaine, comme avant. Je n’aurais aucune restriction alimentaire.
- Ma réalité : J’achète bio les aliments de la Dirty dozen. J’ai des allergies et intolérances alimentaires qui rendent complexe les sorties au restaurant et les achats sur le pouce. Je m’ennuie de la facilité que j’avais à commander des plats, avant de devoir marteler le serveur de questions sur la présence possible de produits laitiers dans le menu.
Cela peut sembler un triste constat, mais je le vois autrement. Accepter ma réalité et reconnaître les aspects qui me manquent réellement et que je veux réintégrer dans ma routine (les loisirs, mettons…!) me permet de déculpabiliser quand je vois mon vélo prendre la poussière ou que je cours à travers la maison pour trouver un pyjama propre parce que le lavage n’est pas fait.
Avez-vous déjà remarqué que votre idéal est parfois loin de la réalité?