Au pays des parents cernés jusqu’aux genoux, il existe deux catégories d’enfants : ceux qui dorment et ceux qui ne dorment pas. Il n’existe aucun lieu nuancé entre ces deux catégories. JOKE
Tristement, mes enfants font partie de la deuxième et en plus, il me semble qu’ils performent comme des olympiens dans l’art de n’être jamais suffisamment fatigués pour se reposer. Quand la paresse est passée, mes bébés étaient probablement en train de courir autour de l’îlot. Pourtant, leur père et moi étions des enfants qui dormaient facilement, partout, tout le temps… et nous sommes toujours aussi enclins à proposer une petite sieste réconfortante. Quelle sévère, affreuse, torture mentale d’élever des humains qui préfèrent le chaos à la douceur des draps santé!
Pour survivre, nous avons décidé de rire et pour ça, nous avons commencé à échafauder des plans durant une de nos nombreuses nuits d’insomnie. Il paraît que la vengeance est un plat qui se mange froid? Voici mon plan préféré : je vous le prête pour votre prochaine nuit d’allaitement / gastro / Netflix forcé :
Un jour, ces enfants qui ne dorment jamais auront 15 ans, seront peut-être désagréables et auront tout à coup très envie de se lever à midi, le samedi. Parce que je les comprends, je les laisserai faire (et puis tiens, on est fous, on rêve : je dormirai aussi jusqu’à midi! Wouuuh!), sauf une fois. Juste une fois, je me glisserai dans leur chambre, je les regarderai dormir, ces jolis petits trésors qui auront grandi si vite. Ils seront là, confortables dans leurs couvertures fripées, au milieu d’une chambre presque faite, telle que doit l’être la chambre d’un ado de 15 ans. J’approcherai sur la pointe des pieds. Je sourirai d’amour. Je leur ferai un bisou sur le front, puis, juste dans un souffle, je crierai « AAAAAAAAAAAAH! JE VEUX DU LAIT, J’AI ENVIE DE PIPI, IL EST SEPT HEURES, LA FÉE DES DENTS EST PASSÉE! » Puis, je sortirai de la chambre très vite et j’irai m’écrouler sur le divan pour me rendormir devant Cornemuse.
Et vlan, les enfants. (Ok, dodo.)
Je plaisante, bien sûr… Quoique…