Cette année, je vais malheureusement encore faire du tort aux animaux, aux gens, à la planète
Fannie D.L’an dernier, j’ai lu plein de trucs super intéressants à propos du véganisme, du zéro déchet, de l’importance d’acheter local, équitable et plus encore. J’ai aussi été bombardée d’informations sur l’impact du temps en famille, le repos, être ou ne pas être wonder woman, et le reste.
Deux lectures intéressantes : Zéro déchet de Béa Johnson et
Sauver la planète une bouchée à la fois de Bernard Lavallée
Je ne peux pas être contre la vertu. Chacun de ses combats est important. Je me suis dit qu’il faudrait bien que je change.
Viser tout cela à la fois, c’est intense. Je n’ai pas encore vu de faux-mages végétaliens sans emballage plastique qu’il faut jeter. Si je tente de faire ça à la maison, ça enlève du temps avec ma famille (la seule chose que F-A veut cuisiner, ce sont des biscuits!). Il n’y a pas de boutique zéro déchet près de chez moi. Pour me rendre à l’un ou l’autre des magasins qui ont ouvert l’an dernier, il faudrait que je fasse 1 h 30 de métro… ou que j’utilise une voiture. J’aimerais bien encourager les entreprises locales pour l’habillement des enfants, mais le seul magasin où je peux me rendre à pied c’est Walmart. J’aime acheter les fruits et légumes presque périmés à 99 cents au Marché Maisonneuve, mais ils sont suremballés.
J’ai passé une fin d’année 2016 dans un monologue intérieur un peu déprimant. Et j’ai finalement décidé de faire comme dans mon doctorat : tout diviser en mini étapes. Et me laisser une chance.
Je vais continuer à utiliser le plus de trucs lavables que je peux, à m’acheter des vêtements locaux, à cuisiner. Je vais aussi me procurer des livres de recettes végétaliennes, trouver de nouvelles alternatives sans déchet faciles à appliquer dans mon quotidien, acheter plus équitable. Je ne vais pas me débarrasser de ce que j’ai déjà, mais je vais réfléchir à l’impact de mes prochains achats. Bref, une petite étape à la fois parce que pour le moment, être juste de plus en plus correcte va me suffire. En espérant qu’il y ait des boutiques et produits écoresponsables accessibles dans mon quartier.