Si seulement l’amour de l’eau était héréditaire…

J’ai été sauveteuse et monitrice de natation dans mon jeune temps. J’ai passé de très nombreuses soirées et fins de semaine à la piscine.
Pour moi, il était naturel que mes enfants sachent nager. De plus, nous allons souvent visiter famille et amis qui ont une piscine, un lac ou une chaloupe. Nager est pour moi un pré-requis obligatoire pour les activités nautiques en tous genres, une nécessité non négociable, un enjeu majeur de sécurité.
 
Bien que j’aie vu de nombreux bambins hurler et avoir peur de l’eau, jamais il ne m’est venu à l’esprit que mes enfants auraient des difficultés. Vous savez, le déni l’apprentissage par osmose?
Mais ça a d’l’air que ce n’est pas aussi simple que ça! Mon aîné vient juste de se libérer du ballon dorsal, à 5 ans, après de nombreuses sessions de natation. Il a refait son cours de salamandre trois fois, ce n’est pas peu dire!
 
Vous avez sans doute déjà assisté au spectacle d’un enfant qui crie sur le bord d’une piscine, qui s’accroche frénétiquement à son moniteur et qui ne veut pas le lâcher? Il y en a toujours quelques-uns répartis dans les différents groupes… À la petite piscine que nous fréquentons, il n’y a que trois groupes et un seul enfant hurleur. Vous me voyez venir? Eh oui, c’était le mien.
 
Nous avons toutefois suivi son rythme. Nous avons multiplié les occasions de baignade, dans différentes piscines et avec différentes personnes. Il a tranquillement acquis de l’aisance et trouvé confiance en lui. Et maintenant, c’est avec fierté qu’il s’élance pour nous montrer ses prouesses.
 
Comment se passe l’apprentissage de la natation chez vous?