Quand j’ai été enceinte pour la première fois, je me suis bien outillée pour me préparer à l’accouchement : j’ai lu plein de livres, je me suis abonnée à des forums de discussion, et je me suis inscrite aux fameux et incontournables cours prénataux. J’étais tellement prête. L’important était de s’en sortir indemne, le bébé et moi, non?
Haha. #Not.
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J’étais ZÉRO prête au après. La douleur, la maudite douleur physique et psychologique qui vient APRÈS l’accouchement, personne ne m’avait avertie! C’est de la faute de tout le monde! #Not
Pour vrai, pour moi, avec le recul, les semaines mois après accouchement ont été bien plus difficiles que l’accouchement. Des articles sur le sujet ont très certainement déjà été écrits à maintes reprises. Aujourd’hui, je vous offre donc toute la vérité sur quelques-uns de mes bobos post-partum, dans toute leur épique gloire. (Bien sûr, ces désagréments sont courants et ne mettaient pas ma santé en jeu, je me considère comme privilégiée tout de même.)
Douleur n°1 : être assise, couchée, debout, alouette… |
Mon truc ultime? Suivre à la lettre les recommandations des médecins, même si cela vous paraît inutile. J’ai appliqué les compresses d’eau d’hamamélis conservée au frigo (si on ne vous en remet pas une bouteille à l’hôpital, ce produit se vend en pharmacie) après chaque pipi pour réduire la douleur, j’ai pris les anti-douleurs qui m’avaient été prescrits. Ne tentez pas de faire votre femme forte et écoutez les conseils attentivement avant de quitter l’hôpital. Prenez des notes. Et si vous ne vous sentez pas suffisamment outillée, posez des questions, insistez.
En bonus, j’ai eu peur pendant longtemps de, vous savez, faire un n°2 (région adjacente au tsunami, t’sais). Malgré les émollients prescrits par l’hôpital, j’avais tellement peur de… re-déchirer… C’est la seule fois de ma vie où j’ai exigé un high five de mon chum après un caca. #CacaPostPartumFTW
Douleur n°2 : ayoye, mes seins font mal! |
J’ai fini par trouver des trucs qui ont fonctionné pour moi : laisser les seins sécher à l’air libre entre chaque tétée après avoir appliqué une goutte de lait maternel dessus, mettre ensuite de la crème et encore laisser sécher, être tout le temps les boules à l’air finalement #FreeTheGirls. Et mes deux allaitements subséquents, quoique moins intenses en termes de douleur, n’ont pas non plus été que joie et allégresse pendant les premières semaines. Un bébé qui tète 23 h sur 24, ça fait mal, bonne prise ou pas.
Douleur n°3 : Les contractions post-partum, ça se peut? |
Dernier bobo désagréable de ma liste : les contractions post-partum. Oui, ça se peut, notre corps peut être cruel à ce point. Après avoir enduré souvent pendant des heures cette invention du diable, il est possible que vous ressentiez des contractions à chaque allaitement dans les premiers jours. Pour moi, ça a été bien plus douloureux à mon deuxième et troisième bébé. Je devais faire attention de ne pas crisper mes doigts sur bébé à chaque fois.
Ici, je n’ai malheureusement aucun truc à donner, à part d’essayer de trouver la position d’allaitement la plus confortable possible et de s’y tenir. Pour moi, c’était le coussin d’allaitement que je positionnais directement sur mon ventre pour aider. Les contractions, c’est nul.
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Mais n’oubliez pas que ça va bien aller. Plein de merveilleux moments vous attendent et vous feront oublier ces bobos!