Je l’avoue, avant d’avoir un enfant je jugeais les parents qui « pluggaient » leurs enfants devant les écrans de télévision ou de cellulaire durant la journée ou pendant un souper au restaurant… jusqu’à ce que j’aie ma fille, et que je réalise qu’elle n’est pas imperméable au monde dans lequel on vit.
Je dois admettre que depuis que j’ai fait l’achat de mon premier iPhone, j’ai troqué l’habitude que j’avais d’allumer mon ordinateur portable pour vérifier mes courriels et mes notifications Facebook trois ou quatre fois par jour pour un accès rapide à mon cellulaire plus d’une quarantaine de fois dans la journée.
Évidemment, ma fille est témoin du comportement de ses parents, c’est-à-dire de notre façon de jongler avec la technologie et d’y être accrochés, ça a donc éveillé en elle une curiosité et des habitudes de consommation.
J’ai tenté de limiter son utilisation de mon cellulaire à une application (un jeu pour bébé où le but est de faire prendre le bain à un poupon pour ensuite l’habiller). Inévitablement, c’est ensuite YouTube qui a pris le relais de cette application lorsque j’essayais de trouver des extraits de ses films préférés.
Nous en sommes venus à l’utilisation de ce précieux outil qui nous sauve la vie quand notre toute petite de deux ans est tannée d’attendre après son repas au restaurant, quand la salle d’attente du cabinet du médecin est bondée, ou quand papa et maman se permettent de veiller un peu plus tard que d’habitude chez des amis et que la patience de ladite mademoiselle est au point zéro.
C’est ainsi que, une vidéo nous menant à une autre, nous sommes tombés dans le dark side du Web en nous retrouvant finalement face à des vidéos de Spiderman faisant pleurer Minnie Mouse en lui volant sa sucette ou devant une vidéo d’un poupon se faisant aspergé de M&Ms dans un bain pour ensuite se faire essuyer les fesses de chocolat? N’importe quoi!
Bien que YouTube soit un allié dans l’apprentissage de l’alphabet, des nombres, de comptines (FINGER FAMILY!) et des couleurs en français et en anglais (parce que ma fille de deux ans sait nommer ses couleurs dans les deux langues), et que cette application soit un must pour attirer l’attention de ma fille à des moments stratégiques, je suis consciente qu’il faut tenir l’œil ouvert et ne pas la laisser naviguer sans surveillance dans le dark side du Web.
Est-ce que, comme moi, vous êtes surpris.e de ce qui risque de popper aux yeux de votre tout-petit sur Internet?