Comparer nos enfants, ça apporte quoi?

Je me suis réveillée un matin avec une idée spéciale, celle d’essayer d’arrêter de comparer mes enfants. Jusqu’à présent, honnêtement, ce n’est pas un succès. Les mères que je connais et moi-même avons pas mal toutes le même problème. Levez la main si vous n’avez jamais été tentée de dire : « mais son frère, il faisait ses nuits à cet âge-là… » ou encore « mais sa sœur, elle avait déjà des dents… » Et je pourrais continuer encore longtemps.

Sans m’en rendre compte, je compare fréquemment mes enfants entre eux. Au bénéfice de qui? C’est encore un mystère. Avoir plusieurs enfants apporte, certes, de l’expérience, mais je réalise que ces comparaisons n’ont pas de sens. Par exemple, il se peut que le deuxième n’ait pas la même routine de sommeil que le premier, que ses boires ne soient pas aussi stables.

Aussi, il faut le dire, il semblerait que je n’aie gardé que les souvenirs doux de ma première étant bébé. Peut-être que ses nuits étaient aussi un peu toutes croches au même âge, mais que mon cerveau a fait disparaître ces moments? Je ne le saurai jamais. Une chose que je sais par contre, c’est que mon gars n’est pas ma fille, et ma fille n’est pas mon gars. Voilà un pas de fait.

L’autre démon, se comparer aux autres… Le petit voisin à trois maisons d’ici vers la gauche, il fait du vélo pas de petites roues, lui… L’enfant de mon amie fait des phrases à 18 mois puis l’enfant de la cousine du chum de mon autre amie, il joue du piano à 2 ans. OUIN PIS? Pour vrai là, ouin pis? En discutant avec une autre amie maman j’ai réalisé que non seulement nos enfants font tous des choses différentes, mais ils font tous des choses qui font envie aux autres parents. 
 

L’autre personne avec qui je semble adorer comparer le développement de mes enfants : MOI-MÊME. Oh oui, parce que ma mère se rappelle que je marchais à 9 mois, et que j’étais propre à 18. Mon père se rappelle que j’étais un bébé facile. HEY, pas de pression mes héritiers, mais votre mère était vraiment un bébé hot… Juste non.

Donc, je ne sais pas pour vous, mais, peut-être que tous ensemble, nous serions en mesure de nous encourager puis d’arrêter de faire ça? Parce que… Quel stress inutile hein!

Avec qui comparez-vous vos enfants? Pensez-vous aussi qu’il faudrait arrêter?