Souvent, je m’arrête pour réaliser combien je suis chanceuse d’être bien entourée. Je me dis que je travaille fort aussi, don’t get me wrong, mais disons que j’ai toujours plus de plaisir à partager mon succès avec beaucoup de monde on the top. Au travail, je pense que j’essaie le plus possible d’être transparente quand j’ai besoin d’aide pis d’être la meilleure boss possible, pourtant, je sais que ça non plus, ça se fait pas tout de seul, il faut aussi avoir des bons employé.e.s.
Pauline Lambert, notre éditrice, fête donc ses 3 ans à travailler avec nous et même si ça va lui faire tout drôle de voir ce billet et de l’éditer, on, Josiane et moi, tenait à lui dire merci.
C’est que Pauline fait un peu la meilleure job et la pire. En tant qu’éditrice, elle s’occupe que tous les textes qui sont en ligne sur les sites et elle s’occupe de respecter les grandes règles de notre ligne éditoriale. Meaning : elle doit carrément lire dans notre tête pour savoir si on aime un texte ou non ou savoir s’il est trop ceci ou pas assez cela. En plus de corriger les fautes d’orthographe, d’inattention ou pire encore, de syntaxe. Aussi, sa job consiste pas mal à réparer les erreurs des autres, ce qui fait qu’elle peut se faire taper sur les doigts par les lectrices quand quelque chose lui échappe. Elle a aussi la meilleure job, je pense, parce qu’on lui fait une confiance aveugle et qu’on lui dit tout le temps merci.
Comme, « cool », vous vous dites peut-être, vous avez une employée qui fait sa job, mais si ce n’était que ça! On se retrouve avec une humaine vraiment trop top qui a déménagé de France avec son conjoint, qui a décidé d’avoir une fille ici et de l’élever sans sa famille autour, de demander sa citoyenneté, de s’intégrer dans un milieu de travail qui bouge tout le temps, qui demande sans cesse de changer des habitudes, de courir les nouvelles, d’avoir des textes plus punchés et surtout, d’apprendre le slang qui vient avec. Tout ça, en étant la personne la plus humaine qu’on connaisse, qui réussit à s’émerveiller encore et encore de nos boutades, nos tournures de phrases weird et de notre style « écriture automatique ». C’est l’humaine que j’ai vu le plus pleurer de joie et de peine, le plus manger de sucrerie au monde et qui nous a le plus aidées pour faire de ce site ce qu’il est aujourd’hui.
Ne vous méprenez pas, tout le monde qui a travaillé ou collaboré avec nous, nous ont permis de devenir meilleures, que ce soit Marie Dargigny au début, Marie-Helene Goulet et toutes les autres, mais d’un point de vue amie, d’un point de vue work wife, d’un point de vue Française qui a du recul sur nos jokes de merde, Pauline, on voulait te dire merci encore de nous suivre depuis aussi longtemps.
Puisses-tu t’épanouir encore et profiter du chocolat que je t’apporte.