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Facebook et l’anxiété : une bien mauvaise combinaison
Crédit: Unsplash

J’avoue qu’écrire ce texte m’a pris plusieurs jours, je l’ai écrit puis effacé, j’ai pensé vous faire part de statistiques plutôt alarmantes, sur l’impact des réseaux sociaux dans nos vies et sur notre santé mentale. Puis finalement, parce que c’est plate lire des résumés d’articles scientifiques, j’ai rendu ce texte bien plus personnel, au risque de subir les commentaires qui me seront adressés directement et les conseils basiques du genre, tu devrais peut-être… 

Dans le cadre de mes études, j’ai commencé à m’intéresser à l’impact des réseaux sociaux sur notre santé mentale. Parce que, même si il y a des millions de côtés positifs à ceux-ci, ils viennent avec des côtés négatifs non négligeables. C’est probable que vous ayez une parfaite relation avec les réseaux sociaux, et que cela vous affecte peu, et si c’est le cas, je vous félicite le plus sincèrement du monde, puis je vous envie. 

Malgré tous mes efforts, malgré mes connaissances, malgré mon bon vouloir, j’ai une personnalité qui fait que ceux-ci exacerbent mon anxiété. Pas parce que je me compare aux autres et que je suis soudainement insatisfaite de ma vie, ça, je l’ai réglé. Mais parce que j’ai accès à des quantités phénoménales d’informations sur des gens plus ou moins proches de moi et leur problème de vie et de santé. 

L’ami d’une amie a un enfant qui vient d’être diagnostiqué d’une maladie grave, la jeune mère d’une autre amie est morte d’un AVC, 4 enfants ont subi une noyade sèche puis 35 personnes l’ont partagé dans mon fil d’actualité. Des enfants sont séparés de leurs parents à la frontière puis on ne sait pas s’ils les retrouveront. Vous voyez où je veux en venir? 

Certaines de ces infos seraient disponibles aux nouvelles, mais d’autres, non. La leucémie de la fille de l’amie d’une amie proche ne ferait pas les manchettes de 18h, mais là, elle est bien présente, et bien réelle, devant mes yeux, chaque fois que je défile les nouvelles publications. Puis malgré mon franc-parler et ma resting bitch face, je suis une des personnes les plus empathiques qui me soit donné de connaître, je pleure pour les autres, sans cesse, même les inconnus. 

Puis parce que j’ai accès à cette information de façon régulière et fréquente, parce que j’ai une personnalité anxieuse et empathique, eh bien, mon cerveau fait exactement ce que je ne voudrais pas qu’il fasse et s’imagine le pire, TOUT LE TEMPS. Si mon enfant fait de la fièvre et a des symptômes grippaux, puis que je viens justement de lire que les complications de la grippe ont emporté une fillette de 3 ans, devinez ce qui se passe dans mon cerveau? J’ai peur, je deviens anxieuse et je me mets en mode hypervigileance pour scanner chacun des symptômes et m’assurer de ne rien manquer. 

Est-ce que c’est sain et rationnel? Bien sûr que non. Est-ce que je dois le travailler? Évidemment, d’ailleurs je le fais, je ne veux pas rester avec ce problème. Mais ça m’amène un sérieux questionnement pour le futur. Mes enfants eux? Je dois m’assurer de leur donner une éducation sérieuse sur la bonne utilisation des réseaux sociaux, parce que, qu’on le veuille ou non, ça fera entièrement partie de leur vie, et plus tôt qu’on le pense. (Puis oui, je sais, je dois donner l’exemple)

Parce que c’est facile de donner des réponses logiques sur comment bien faire ça, utiliser les RS, quoi faire et quoi ne pas faire. Mais l’entièreté de la planète est connectée, même ceux avec une santé mentale précaire, chaque commentaire, chaque nouvelle, chaque like peut affecter une autre personne ou des milliers, puis honnêtement, c’est une belle place pour réaliser que la conscience sociale n’a pas été donnée à tout le monde à la naissance… Alors, comment je sensibilise mes propres enfants à ne pas se laisser atteindre, mais aussi, à ne pas cyberbullier les autres, et je veux dire, comment je le fais pour vrai là, pour que ça ait un réel impact sur leur vie et celles de tous ceux de leur génération? 

La vraie question est, est-ce que j’ai espoir que d’ici à ce que mes enfants possèdent leur compte, la conscience sociale de la planète va se réveiller soudainement? Qu’on va arrêter de commenter les publications des gens de façon haineuse comme si ça n’avait aucun impact? Que notre santé mentale sera tellement prise au sérieux et en charge, qu’on sera capable de se raisonner quand notre cerveau s’emporte? Honnêtement, bien peu. Et c’est selon moi, la nécessité d’y réfléchir. 

Est-ce que les réseaux sociaux impactent vos vies aussi? Avez-vous déjà réfléchi à la façon dont cela a changé votre perception? 

 

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