10 caractéristiques d’un collègue de travail toxique et 10 façons efficaces d’y faire face

Il n’est jamais agréable d’être rabaissé au travail, mais c’est encore plus difficile quand on croise le responsable tous les jours. Entre remarques passives-agressives et commérages, certains collègues toxiques n’hésitent pas à minimiser les efforts des autres.

C’est une chose de se plaindre de nos patrons, mais c’en est une autre de se plaindre de tout. Ces personnes négatives plombent l’ambiance, n’ont jamais rien de bon à dire et peuvent complètement détruire le moral des autres. En fin de compte, elles assombrissent tout le bureau.

Diffuser des ragots au bureau mine la confiance et empoisonne l’ambiance de travail. Ce comportement alimente les tensions et fragilise la cohésion d’équipe. Un collègue qui colporte des rumeurs nuit au climat professionnel et à la réputation des autres.

Vous recevez une consigne de votre patron, puis un collègue vous dit le contraire. Et soudain, plus personne ne vous propose de venir dîner. Les jeux d’influence au bureau sapent une culture saine, et certains employés toxiques en profitent pleinement pour tirer les ficelles.

Travailler discrètement à son poste n’a rien de problématique. Mais lorsqu’un employé refuse systématiquement le changement, la situation se complique. Qu’il s’agisse de défier l’autorité ou d’ignorer les outils modernes, ce type de collègue toxique s’accroche à ses façons de faire et freine tout le monde autour de lui.

Les personnalités désagréables peuvent refuser de travailler en équipe. Elles peuvent manquer toutes les fêtes de Noël ou les réunions de travail. Elles peuvent même ne pas avoir de relations cordiales avec les autres. Quoi qu’il en soit, ce n’est jamais une bonne chose.

Personne n’apprécie les comportements passifs-agressifs. Les remarques sarcastiques, la victimisation et même des attitudes immatures comme la loi du silence sont autant de signes révélateurs d’un collègue toxique. Le plus difficile, c’est que ce type de comportement prend mille visages, rendant chaque interaction imprévisible.

Faire des commentaires au travail n’est jamais simple, mais avec une personne réellement toxique, c’est presque impossible. Elle prend tout comme une attaque personnelle, rejette toute critique constructive et transforme chaque échange en confrontation. Et bien souvent, elle en profite pour se poser en victime.

«Tu exagères, c’est toi le problème!» Le gaslighting est une forme de manipulation insidieuse souvent utilisée par les collègues toxiques. Déstabilisante au quotidien, elle sème le doute chez la victime et peut même influencer la hiérarchie, compliquant encore davantage l’environnement de travail.

Bravo pour ce travail! Dommage que Karen ait pris tout le crédit. Ce genre de drame de bureau est plus courant qu’on ne le croit. S’attribuer le mérite des autres est une tactique fréquente pour grimper les échelons ou se faire passer pour un employé modèle, même quand ce n’est pas mérité.

Maintenant que nous savons reconnaître la toxicité, découvrons comment préserver un climat serein.

Les employés toxiques nécessitent des limites claires et fermes. Même s’ils les dépassent parfois, vous aurez l’esprit tranquille en sachant que vous leur avez offert l’occasion de changer. Pour d’autres, il suffit de leur rappeler ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas pour qu’ils respectent les règles.

Personne ne vous oblige à parler à Yann du service comptabilité. Même si vous croiserez certaines personnes, tentez de limiter les échanges superflus. Moins vous les côtoierez au bureau, mieux vous vous sentirez.

Vous pouvez poser toutes les limites et engager tous les dialogues nécessaires, mais certaines personnes parviennent quand même à vous pousser à bout. Dans les situations les plus graves, il est essentiel de tout consigner: courriels, textos, et même témoignages peuvent alors être présentés à la direction.

Même si les choses semblent sombres, un bon système de soutien vous aide à tenir le coup. Qu’il s’agisse d’amis, de membres de la famille ou d’autres collègues de travail, la constitution d’un réseau solide vous permet de vous tourner vers de multiples ressources. Vous pouvez vous exprimer, pleurer ou simplement vous distraire.

C’est plus facile à dire qu’à faire, mais essayez de vous concentrer sur vous. Il est difficile de savoir pourquoi les employés toxiques ont une si mauvaise attitude, mais vous n’arriverez à rien en jouant au psychologue. Pour votre propre santé mentale, concentrez-vous sur votre bien-être et sur votre travail.

Les accès de colère passifs-agressifs peuvent sembler personnels, mais ils ne le sont généralement pas. La plupart du temps, les employés toxiques adoptent ce comportement indépendamment de leur relation avec vous. Plus vous tiendrez leurs remarques à distance, plus il vous sera facile de les gérer.

Ne laissez pas Sophie vous décourager! Faites ce qui vous apporte de la joie dès que vous en avez l’occasion. Offrez-vous une longue promenade, préparez un bon dîner ou prenez un bain moussant. Quelle que soit la façon dont vous prenez soin de vous, c’est le moment de vous faire plaisir.

Pour vous aider à aller de l’avant, essayez de réfléchir à un moyen d’y parvenir. Que pouvez-vous faire pour améliorer votre relation avec cette personne? Le problème doit-il être porté devant les RH? Comment pouvez-vous hiérarchiser vos besoins? Ces plans d’action vous permettent de reprendre la main et vous donnent les meilleures chances de réussite.

Si vous pensez qu’une discussion honnête serait utile, prévoyez-en une avec ce collègue. Parfois, il suffit de clarifier les choses. En revanche, si la situation est particulièrement désagréable, vous pouvez toujours organiser un appel avec lui et la direction.

Les environnements toxiques pèsent lourd sur nos corps et nos cerveaux. Il n’y a pas de honte à demander l’aide d’un thérapeute pour vous sortir de l’impasse. Ensemble, vous pourrez même trouver des idées pour aller de l’avant. Au moins, vous aurez une oreille professionnelle pour vous écouter!