10 tendances parentales à éviter et 10 à encourager

Le monde est un endroit compétitif, et même si l’on comprend le désir de préparer ses enfants aux défis du réel, cela doit-il vraiment commencer dès la maternelle? Certains parents sont si centrés sur l’éducation qu’ils en oublient de laisser une place à l’enfance.

Ces parents s’impliquent à l’excès dans la vie de leur enfant, au point de ne lui laisser aucune liberté ni autonomie. Cela peut nuire à sa capacité à développer des compétences en résolution de problèmes.

L’éducation fondée sur le partage excessif de photos et d’informations sur les réseaux sociaux porte le nom de «sharenting». Certains parents vont trop loin, impliquant leurs enfants dans des mises en scène sur TikTok ou les transformant en influenceurs, bien avant qu’ils soient en âge de donner leur consentement.

L’entraînement au sommeil est une méthode visant à apprendre aux bébés à s’endormir et à rester endormis seuls, souvent en les laissant pleurer, sans les bercer ni intervenir lors des réveils nocturnes. Bien que cela puisse améliorer le sommeil des bébés et des parents, la pratique reste controversée, en raison de ses effets potentiels à long terme sur la santé mentale de l’enfant.

À l’opposé se trouve la parentalité par attachement, qui mise sur la proximité physique, comme le portage du bébé et le sommeil partagé. Elle implique aussi une hyperréactivité aux besoins de l’enfant. Non seulement cela épuise le parent, mais cela peut aussi favoriser une dépendance excessive chez l’enfant.

L’unschooling (apprentissage libre) ressemble à l’enseignement à domicile, mais sans aucune structure. Bien qu’il encourage les enfants à explorer leurs intérêts, il est critiqué pour ne pas leur offrir une éducation complète et les laisser mal préparés à affronter le monde.

Le laxisme est une version amplifiée de la parentalité douce. Bien qu’elle mette l’accent sur l’empathie et le développement émotionnel, elle évite complètement les mots négatifs comme «non » ou «mauvais », ce que ses détracteurs estiment rendre les enfants capricieux, incapables de comprendre les limites ou d’apprendre l’autodiscipline.

Bien que nous soyons tous favorables à limiter le temps d’écran d’un enfant, une parentalité sans écran revient à cacher sa tête dans le sable. Les écrans sont omniprésents, et il est inévitable que votre enfant y ait un jour accès. Il serait donc plus judicieux d’utiliser la technologie à votre avantage comme outil pédagogique.

Certains parents choisissent de ne pas vacciner leurs enfants ou de les vacciner plus tard que le calendrier standard. Cela expose à la fois l’enfant et la communauté à un risque de contracter des maladies parfois mortelles.

L’excès de contrôle alimentaire est un style parental qui impose des pratiques alimentaires restrictives aux enfants. Qu’il s’agisse d’une obsession pour la cuisine saine ou d’attitudes malsaines envers la nourriture ou l’image corporelle, cela peut conduire à des troubles alimentaires ou à d’autres problèmes de santé mentale.

Maintenant que nous avons examiné les pratiques parentales nuisibles que nous espérons voir disparaître, abordons celles qui sont saines et devraient être adoptées.

La parentalité douce est un style éducatif popularisé par les milléniaux. Elle met l’accent sur l’empathie, le respect, la compréhension, des limites claires et une communication ouverte. Elle est reconnue pour renforcer le lien parent-enfant, augmenter l’estime de soi de l’enfant et améliorer son intelligence émotionnelle.

Le coaching émotionnel consiste à apprendre à vos enfants à reconnaître et à gérer efficacement leurs émotions. Cela commence par l’observation des émotions de votre enfant et leur discussion avec lui. Cette approche aide les enfants à maîtriser leurs émotions, à développer des compétences en résolution de problèmes et à cultiver l’empathie.

L’éducation autoritaire n’est idéale ni pour les parents ni pour l’enfant, et peut même engendrer du ressentiment chez ce dernier. La discipline positive, quant à elle, repose sur le renforcement positif plutôt que la punition, en mettant l’accent sur la communication respectueuse, l’enseignement et l’accompagnement.

Bien qu’il soit peut-être difficile de le faire en continu dans votre vie occupée, essayez de consacrer chaque jour du temps pour être pleinement présent lors des interactions avec votre enfant, en écoutant activement, en étant attentif, en réfléchissant et en prenant le temps de choisir vos réponses. Cela peut inclure d’éteindre votre téléphone et de supprimer d’autres distractions. La parentalité consciente peut aider à renforcer les liens entre parents et enfants.

La parentalité en toute liberté accorde aux enfants la liberté et l’indépendance de découvrir les choses par eux-mêmes, (presque) sans surveillance. Ce type de parentalité favorise l’indépendance et la confiance entre le parent et l’enfant, obligeant les parents à lâcher prise et à accepter que leur enfant rencontrera certains défis, tout en ayant foi qu’il apprendra et les surmontera.

Dans la parentalité de soutien, l’idée est d’agir comme une source stable de conseils pour vos enfants, sans entraver leur indépendance ni leur apprentissage. Cela permet de créer un environnement où l’enfant se sent guidé tout en ayant la liberté de grandir et de prendre ses propres décisions.

La parentalité fondée sur l’empathie consiste à écouter activement votre enfant et à faire preuve de compassion pour comprendre et répondre de manière appropriée à ses émotions. Elle repose sur la reconnaissance des sentiments de votre enfant, plutôt que de se frustrer ou de se mettre en colère face à son comportement difficile.

La parentalité minimaliste se concentre sur la réduction des distractions dans la vie de l’enfant, notamment par le désencombrement de son environnement. L’idée est d’enseigner à votre enfant à valoriser la simplicité, la connexion et la pleine conscience.

Comme la parentalité minimaliste, la parentalité lente met également l’accent sur la qualité du temps. Cependant, au lieu de se concentrer sur le désencombrement de l’environnement de l’enfant, elle privilégie le ralentissement du rythme de la vie. Cela implique de laisser du temps pour des jeux non structurés afin d’encourager votre enfant à explorer ses intérêts.

La résolution collaborative de problèmes en éducation consiste à faire travailler les enfants et les parents ensemble pour trouver des solutions aux défis, plutôt que de dicter des règles et des solutions. Elle favorise le respect, l’autonomisation, la communication ouverte et l’empathie.