20 moyens subtils de vérifier la santé mentale de votre enfant
Emilie Richardson-DupuisNous avons tendance à penser que les enfants n’ont pas de problèmes de santé mentale parce qu’ils n’ont pas encore beaucoup de facteurs de stress dans leur vie. Cependant, ils souffrent de dépression et d’anxiété tout comme les adultes, parfois à un degré encore plus élevé et avec une moins bonne compréhension de ce qu’ils vivent. Voici 20 façons de vérifier subtilement la santé mentale de votre enfant.
Noter tout comportement inhabituel
Un bon point de départ pour évaluer la santé mentale de votre enfant est de remarquer tout changement dans son comportement. S’il est habituellement enjoué mais qu’il est plus sérieux ces derniers temps, c’est peut-être le signe que quelque chose ne va pas.
Lui poser des questions
Après avoir noté son comportement, c’est le moment idéal pour lui poser des questions. Les questions doivent être ouvertes et subtiles afin de ne pas être indiscrètes.
Encourager la communication
Il est essentiel de créer un espace de confiance où votre enfant se sentira à l’aise pour partager ses sentiments. Montrez l’exemple en partageant vos propres sentiments et ne le jugez pas lorsqu’il partage les siens.
Consulter ses médias sociaux
Les médias sociaux sont souvent l’un des premiers endroits où les gens appellent à l’aide. Cela peut être aussi subtil qu’une image ou une chanson que votre enfant partage, alors soyez vigilant et cherchez les indices les plus subtils.
Noter ses habitudes de sommeil
L’insomnie ou l’excès de sommeil sont d’autres signes de dépression. Prenez note de tout changement dans les habitudes de sommeil de votre enfant.
Être disponible
Pour que votre enfant se sente à l’aise pour partager ses émotions, vous devez vous rendre disponible. Si votre enfant a l’impression que vous êtes toujours trop occupé pour écouter ses sentiments, il ne se sentira pas à l’aise pour les partager.
Remarquer des changements dans son hygiène personnelle
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un signe certain (parfois, les enfants sont tout simplement désordonnés), si vous remarquez que votre enfant ne prend pas soin de lui de la façon la plus élémentaire, cela peut être un signe de dépression. Lorsque vous êtes déprimé, même des tâches aussi simples que prendre une douche peuvent vous sembler un véritable calvaire.
Se renseigner auprès de ses amis
Si vous trouvez que votre enfant est renfermé, vous pouvez demander à ses amis proches s’ils ont remarqué quelque chose. Cela peut être délicat, alors ne le faites qu’en dernier recours et si vous avez de bonnes relations avec ses amis.
Observer sa santé physique
Le stress et l’anxiété peuvent parfois se manifester par des symptômes physiques. Si votre enfant se plaint de maux d’estomac, de maux de tête ou d’autres douleurs, c’est peut-être le signe qu’il traverse une période difficile sur le plan mental.
Lui demander ce qu'il ressent
Ne vous contentez pas de demander à votre enfant ce qu’il fait, demandez-lui aussi comment il se sent. Prendre l’habitude d’avoir des discussions plus approfondies comme celle-ci peut être thérapeutique pour lui et peut vous aider à mieux estimer la situation,
Surveiller ses habitudes alimentaires
Les changements d’appétit sont un signe révélateur de détresse mentale, qu’il s’agisse d’une augmentation ou d’une diminution de l’appétit. De plus, si votre enfant mange plus de sucre, cela peut être le signe qu’il se sent déprimé, car les aliments sucrés lui procurent rapidement de la dopamine.
Observer ses habitudes sociales
Si vous remarquez que votre enfant ne semble pas motivé pour socialiser, cela peut être le signe qu’il souffre mentalement. Cela est dû à la réaction de stress du cerveau qui ne met en évidence que les interactions sociales négatives.
Rester vigilant après des événements stressants
Les examens importants, les événements familiaux ou une mauvaise note peuvent déclencher des réactions de stress. Surveillez votre enfant lorsqu’il vit ces événements et essayez de lire sa réaction. S’il semble mal gérer le stress, cela peut être un signe d’anxiété.
Utiliser les médias pour l'encourager à s'ouvrir
Regarder ensemble un film ou une émission de télévision avec des personnages qui lui ressemblent peut encourager votre enfant à s’ouvrir. Le fait de voir quelqu’un d’autre vivre quelque chose de similaire l’aidera à se sentir moins isolé.
Surveiller les sautes d'humeur
Il est normal d’avoir parfois des sautes d’humeur, mais si vous remarquez que votre enfant en a souvent ou beaucoup, cela peut être un signe de quelque chose de plus grave. Les sautes d’humeur sont causées par un changement dans les niveaux chimiques du cerveau et peuvent indiquer un déséquilibre.
Surveiller l'intérêt qu'il porte à ses loisirs
Si vous remarquez que votre enfant s’intéresse de moins en moins à des passe-temps qui le passionnent habituellement, cela peut être le signe qu’il ne va pas bien sur le plan émotionnel. L’un des principaux symptômes de la dépression est la perte d’intérêt pour les choses que l’on aimait auparavant.
Examiner la façon dont il gère les conflits
Si votre enfant réagit de façon excessive à des conflits mineurs, cela peut être un signe de détresse émotionnelle. Lorsque nous sommes déjà anxieux ou émotionnellement instables, même des choses mineures peuvent déclencher des réactions extrêmes.
L'observer pendant qu'il étudie
Observez subtilement votre enfant lorsqu’il étudie ou fait ses devoirs. Semble-t-il dépassé ou frustré? Le fait de ne pas bien gérer le stress peut être un signe d’anxiété.
Lui faire part de vos observations
Une fois que vous avez fait preuve de diligence raisonnable en tant que parent, en observant subtilement votre enfant, il est juste de lui faire part de vos inquiétudes. Parlez franchement à votre enfant, en utilisant des phrases du type «j’ai remarqué», en lui montrant clairement que vous êtes là pour lui, quoi qu’il arrive.
Lui demander s'il a de l'énergie
La fatigue est un autre signe de dépression. Si votre enfant est fatigué même après une nuit complète de sommeil, cela peut indiquer que quelque chose ne va pas. N’oubliez pas qu’il est normal que les adolescents aient besoin de plus de sommeil que les adultes.