Les 20 choses auxquelles vous teniez le plus quand vous étiez enfant

Pas besoin de réveil, on se levait tôt, on prenait des céréales sucrées et on se mettait devant la télé. Les pauses publicitaires étaient l’occasion d’aller aux toilettes ou de jouer ses scènes préférées. Ces émissions étaient le point culminant de tout le week-end.

Le meilleur moment d’une fête, c’était la dernière plongée dans ce minuscule sac en papier rempli de surprises. Bonbons, autocollants et petits jouets en plastique étaient de véritables trésors. On comparait avec ses amis, en espérant que son sac contenait l’objet le plus cool. Aussi petit soit-il, ce sac rendait la journée inoubliable.

C’était votre compagnon de voyage et votre gardien secret. Malgré les tempêtes, les visites chez le médecin et les cauchemars, il est resté près de vous. Même lorsque sa fourrure s’est amincie ou qu’un œil est tombé, vous l’avez aimé encore plus. Vous lui avez donné un nom, une voix et probablement toute une histoire.

Cette sonnerie lointaine annonçait un chaos immédiat. On se précipitait pour trouver de la monnaie puis filer dehors. Choisir une friandise ressemblait à une décision capitale: une fusée ou un visage de Bob l’éponge? Les doigts collants et la crème glacée fondante devenaient un signe distinctif de l’été. L’arrivée du camion rimait avec excitation sur roues.

Vous couriez vers les balançoires avant même que le professeur ne siffle. Les jeux de poursuite, de ballon et de cache-cache transformaient ces quinze minutes en une liberté totale. Et quand la cloche sonnait, vous gémissiez: la récréation se terminait toujours trop tôt. C’était la meilleure partie de l’école.

On pliait les notes en petits carrés et on les glissait furtivement sur les bureaux comme des missions top secrètes. En lire un en plein cours, c’était comme déballer une surprise. Les gribouillis et les surnoms ridicules transformaient ces bouts de papier en souvenirs. Certains d’entre eux sont même restés dans votre carnet bien après la fin de l’année scolaire.

L’extinction des feux n’a jamais été synonyme de sommeil. C’était le moment de se chuchoter des histoires et de se cacher sous les couvertures pour grignoter. Les jeux inventés sur place semblaient être la meilleure chose qui soit. S’endormir dans cette chambre bruyante? On se sentait en sécurité et heureux.

Vous aviez plus envie du petit jouet à l’intérieur que du repas lui-même. Il était même courant de choisir son menu en fonction du jouet de la semaine. Obtenir son préféré, c’était comme gagner à la loterie. Certains ont même fini par avoir une place permanente dans les sacs à dos.

Une fois les roues d’entraînement enlevées, vous vous sentiez invincible. On roulait pendant des heures et on faisait la course contre le vent jusqu’à ce que les lampadaires s’allument. Pour beaucoup d’enfants, c’était la définition du plaisir. Tomber ne vous arrêtait pas, vous vous releviez et repartiez aussitôt. Ce vélo était votre premier vrai goût de liberté.

Se réveiller avec de la neige fraîche et apprendre que l’école est annulée? C’était la joie immédiate. On s’emmitouflait aussitôt pour rester dehors jusqu’à ne plus sentir ses doigts. Batailles de boules de neige, glissades en luge et anges dans la neige rythmaient la journée, suivis de chocolat chaud et de dessins animés en pyjama.

Chaque page ressemblait à un chef-d’œuvre en cours de réalisation. Le choix des couleurs était une affaire sérieuse, même si le ciel devenait vert et que les chiens portaient du violet. Les crayons cassés faisaient toujours l’affaire. Et cette odeur de crayon? Elle rendait le coloriage mémorable.

L’émotion de courir à travers la cour de récréation, le cœur battant, juste pour entendre «Tu es en sécurité!» était inégalable. Même le rôle de poursuivant avait son propre pouvoir étrange. Les stratégies étaient chuchotées, les cachettes soigneusement choisies. Peu importe le nombre de parties, elles se terminaient toujours par des éclats de rire à en perdre le souffle.

Se blottir sous les couvertures avec une histoire, c’était comme se réfugier dans un monde douillet. Les voix de papa et maman donnaient vie à chaque personnage. Même fatigué, «encore une page» avait toujours du poids. Le plus souvent, ces lectures étaient de petites aventures avant de s’endormir.

Les cours d’école sont devenues des places de marché, et la récréation est synonyme d’affaires. On échange, on négocie, on perd parfois sa meilleure carte, tout cela au nom de la collection. Compléter un jeu vous permettait de vous vanter pendant des jours. Ces trouvailles brillantes et rares? Une véritable monnaie d’échange pour l’enfance.

Construire un fort avec des couvertures, c’était créer un monde à soi. Avec quelques coussins et une vieille couette, on bâtissait un refuge secret, loin des règles et des adultes. C’était un château, un vaisseau spatial ou une cachette invincible selon l’imagination du moment. Là, tout semblait possible —chuchoter, rêver, rigoler… en toute sécurité. C’était la liberté version enfant.

Le pyjama n’est pas seulement un vêtement pour dormir, c’est une véritable ambiance. Des personnages ou des motifs les faisaient ressembler à un costume de rêve. Même lorsqu’ils devenaient trop petits, il était difficile de s’en défaire. Certains week-ends, vous ne preniez même pas la peine de vous changer.

Cet endroit était un tout nouveau monde –des allées et des allées de jouets, débordant de possibilités. Même avec quelques pièces en poche, choisir l’objet parfait était une mission importante. Vous le teniez fermement tout le long, et au moment de l’acheter, c’était comme remporter un grand prix.

Les jours de sortie scolaire étaient des mini-vacances. Vous emportiez vos en-cas préférés et vous vous asseyiez à côté de votre meilleur ami dans le bus, tout excité. Même les souvenirs bon marché devenaient des trésors inestimables. Le plus beau? Apprendre quelque chose de nouveau tout en ayant l’impression de vivre une aventure.

Entendre votre nom appelé en premier vous a donné une bouffée de fierté et un sentiment d’appartenance. Ce bref moment a validé vos compétences et a renforcé votre confiance en vous comme rien d’autre. Il vous a fait courir plus fort, sourire plus largement et vous avez eu l’impression d’être la star de la cour de récréation.

Enfant, les feux d’artifice n’étaient pas que des lumières dans le ciel. C’étaient des instants qui faisaient vibrer le cœur. Les éclats crépitants et les couleurs scintillantes transformaient la nuit en fête magique. Et tenir un cierge magique, entouré de sa famille, rendait ces soirées inoubliables.