10 causes de brûlures d’estomac et 10 symptômes à connaître

Le lien entre l’excès de poids et certains troubles digestifs est souvent sous-estimé, surtout lorsqu’il affecte la région thoracique. Quelques kilos supplémentaires peuvent exercer une pression accrue sur votre estomac, ce qui peut augmenter le risque de brûlures d’estomac.

Nous apprécions tous une généreuse portion de lasagnes, mais les repas copieux sont la voie la plus rapide vers les brûlures d’estomac. Les grandes quantités, surtout lorsqu’elles sont accompagnées d’aliments déclencheurs comme le chocolat ou les agrumes, peuvent entraîner des troubles importants sur le long terme.

Les plats relevés peuvent séduire vos papilles, mais votre organisme ne les tolère pas toujours. La capsaïcine (le composé qui rend les aliments épicés piquants) est un agresseur bien connu de notre système: elle peut accélérer la digestion, ce qui entraîne des diarrhées, et peut également irriter l’œsophage en provoquant potentiellement une remontée de l’acide gastrique.

Une bonne partie des femmes enceintes souffrent de brûlures d’estomac au cours de leur grossesse. Les changements hormonaux et le ralentissement de la digestion peuvent être à l’origine de ces brûlures d’estomac, qui constituent un souci de plus pendant ces neuf mois.

Il peut sembler tentant de s’allonger juste après un repas, mais ce repos rapide peut causer plus de tort que de bien. En vous allongeant immédiatement après un repas copieux, la gravité ne joue plus son rôle de frein pour l’acide gastrique, qui risque alors de remonter vers l’œsophage.

Malgré tous leurs bienfaits pour la santé, les agrumes peuvent avoir des effets néfastes sur notre système digestif. Toute cette acidité ne fait que compliquer la tâche de l’œsophage et peut également exacerber les symptômes.

Certains médicaments peuvent favoriser les brûlures d’estomac, il est donc préférable de consulter votre médecin pour toute nouvelle prescription. Les pilules contraceptives et l’ibuprofène sont des suspects courants, mais d’autres médicaments comme les antidépresseurs et les sédatifs peuvent également favoriser les brûlures d’estomac.

Le stress chronique et l’anxiété peuvent effectivement déclencher des brûlures d’estomac, notamment parce qu’ils stimulent la production d’acide gastrique et diminuent la tolérance à l’inconfort lorsque la pression s’accumule.

Le tabagisme n’est pas bon pour la santé, et nous pouvons officiellement ajouter les brûlures d’estomac à sa liste d’inconvénients. La nicotine détend le sphincter inférieur de l’œsophage, ce qui peut faciliter la remontée de l’acide gastrique.

Ces hernies surviennent lorsque la partie supérieure de l’estomac tente de traverser le diaphragme, ce qui a des conséquences pour votre organisme. Elles perturbent notamment le sphincter inférieur de l’œsophage, favorisant ainsi la remontée de l’acide gastrique dans l’œsophage.

Une fois les causes principales identifiées, il est important de connaître les symptômes les plus fréquents à surveiller.

La plupart des brûlures d’estomac s’accompagnent d’une sensation de brûlure dans la poitrine. Cette brûlure est particulièrement intense après des repas copieux ou même si vous vous penchez (rappelez-vous ce que nous avons dit à propos de la gravité). Vous la ressentez généralement au niveau du sternum, mais vous pouvez également la ressentir au niveau de la gorge.

Lors des brûlures d’estomac, un reflux d’acide gastrique remonte jusque dans la bouche, provoquant un goût amer et aigre. Cette sensation désagréable est due au mélange de l’acide avec la salive, que vous percevez clairement lors des remontées acides.

Comme nous l’avons dit, s’allonger après un repas copieux est l’une des pires choses à faire, même si nous comprenons la tentation! Si vous vous reposez après le repas, restez attentif aux brûlures exacerbées dans la poitrine.

Lors d’un épisode de brûlures d’estomac, il est fréquent d’avaler plus souvent. Or, plus on avale, plus on ingère d’air, ce qui favorise les rots. Bien que gênants, ceux-ci disparaissent généralement au bout de quelques minutes, avec un peu de chance.

Si tout le monde ne ressent pas de nausées, un reflux acide chronique peut entraîner des symptômes plus intenses. Ceux-ci incluent des nausées et des vomissements, qui peuvent être déclenchés par le stress, le goût acide, certains traitements médicamenteux ou directement par le reflux lui-même.

Personne n’aime le hoquet, mais il peut faire son apparition en cas de brûlures d’estomac. Lorsque le reflux acide irrite l’œsophage, le diaphragme est tout aussi facilement touché, ce qui peut se traduire par une crise de hoquet. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agit pas d’un symptôme courant!

Les ballonnements peuvent également toucher les personnes souffrant de brûlures d’estomac. Ils sont particulièrement fréquents chez celles qui vivent avec un reflux acide chronique, mais doivent être surveillés attentivement à domicile. En cas de gêne persistante ou de douleurs inhabituelles, il est important de consulter un professionnel de santé.

Notre gorge est particulièrement sensible, et le reflux acide l’irrite souvent davantage qu’on ne l’imagine. Face à la remontée fréquente de gaz et d’acide, elle ne peut supporter qu’une certaine charge. Selon la fréquence et la durée de vos brûlures d’estomac, ces tissus délicats peuvent s’en trouver fortement agressés.

Comme on peut s’en douter, lorsque les brûlures d’estomac touchent la gorge, elles peuvent perturber la déglutition. Le reflux acide n’endommage pas seulement l’œsophage, il peut aussi provoquer des cicatrices au fil du temps. Les personnes souffrant de reflux chronique sont également susceptibles de développer une inflammation.

Entre les rots, les hoquets et l’irritation de l’œsophage, il devient difficile de se faire entendre! Ne soyez pas surpris si votre voix s’en ressent et devient un peu rauque, surtout lors d’épisodes intenses de brûlures d’estomac. Ce phénomène est moins fréquent chez les personnes atteintes de reflux gastro-œsophagien, mais il touche presque systématiquement celles souffrant de reflux laryngopharyngé, également appelé reflux silencieux.