20 signes qui prouvent que vous êtes un penseur excessif

Les personnes qui réfléchissent trop restent souvent éveillées dans leur lit la nuit, s’inquiétant soit d’un événement imminent, soit d’un événement qui s’est déjà produit. Une fois que vous avez fini de ruminer une chose, votre esprit passe au sujet suivant. En fait, votre cerveau refuse de s’éteindre.

Il peut s’agir de conversations que vous avez eues aujourd’hui, hier ou même il y a des années. Vous n’arrivez pas à détourner votre attention parce que vous êtes toujours en train d’analyser le « vrai sens » des paroles de quelqu’un ou la façon dont vous auriez pu formuler votre réponse différemment.

Qu’il s’agisse d’un entretien ou d’une présentation, vous avez tendance à penser à tous les scénarios possibles et à vous forcer à vous préparer pour chacun d’entre eux. Bien qu’il soit agréable de tout planifier, cela peut s’avérer épuisant. Le pire, c’est que vous ne vous sentez pas à l’abri, même lorsque tout se passe bien.

Avez-vous déjà été confronté à la « paralysie analytique », c’est-à-dire à l’impossibilité de prendre une décision parce que vous réfléchissez trop à chacune d’entre elles? Après tout, comment pouvez-vous être sûr de choisir une certaine variable ou un certain résultat si vous n’en êtes pas totalement certain? L’indécision des personnes qui réfléchissent trop se traduit par de nombreuses recherches, mais presque aucune action.

Même si vous êtes enfin en mesure de prendre une décision, vous vous remettez en question. Était-ce le bon choix? Auriez-vous dû choisir quelque chose de mieux? Vous êtes-vous trompé dans vos recherches? Si vous remettez constamment vos décisions en question, vous êtes non seulement un penseur excessif, mais vous manquez également de confiance en vous et en vos capacités.

Quelqu’un vous a peut-être envoyé un simple « ok » en réponse à un texte que vous avez écrit, et alors que les personnes qui ne réfléchissent pas trop auraient simplement posé le téléphone, vous fixez le mot jusqu’à ce qu’il forme un millier de variations de sens.

Parmi les nombreuses choses qui vous trottent dans la tête la nuit, vous empêchant de dormir et vous ancrant sur votre oreiller, il y a les conversations et les moments passés. Vous avez peut-être trébuché devant votre amoureux il y a quelques mois, ou vous avez fait une erreur lors d’un entretien. Quelle que soit leur importance, vous revivez constamment ces incidents embarrassants et vous vous efforcez d’aller de l’avant, même si plus personne ne s’en souvient.

La vie est imprévisible, mais cela ne signifie pas qu’il faille toujours ruminer ce qui pourrait ou ne pourrait pas arriver. S’inquiéter du résultat d’un examen ou d’un entretien est normal, mais les personnes qui réfléchissent trop vont plus loin et se préoccupent d’événements qui pourraient ne pas se produire ou qui sont absurdes, comme la possibilité que la Terre soit avalée par un trou noir.

Les personnes qui réfléchissent trop aiment aussi faire des catastrophes, ce qui signifie qu’elles imaginent toujours le pire des scénarios. Même lorsqu’il y a beaucoup plus de chances que les choses se passent bien ou en leur faveur, ils ont tendance à s’attendre à un désastre. Dans leur esprit, ils vivent selon la loi de Murphy: si quelque chose peut mal tourner, cela tournera mal.

Vous mettez une éternité à rédiger un courriel ou un texte? Pour vous, il ne suffit jamais de taper une réponse et d’appuyer sur « envoyer » – vous devez la relire plusieurs fois pour être sûr qu’il n’y a pas d’erreurs ou de formulations qui pourraient être mal interprétées. D’autres pourraient classer cela dans la catégorie du perfectionnisme, mais il s’agit aussi d’une réflexion excessive.

Vous ne vous contentez pas de revivre des moments embarrassants ou de rejouer des conversations passées, vous préparez celles à venir. Peut-être rencontrez-vous quelqu’un de nouveau ou vous préparez-vous à animer une réunion de travail, et vous jouez à la fois le rôle de l’orateur et celui de l’auditoire, en vous posant des questions potentielles qui pourraient être posées. Bien que cette pratique soit parfois utile, en particulier pour les entretiens ou les discussions formelles, il n’est pas sain de l’appliquer à chaque conversation.

Les personnes qui réfléchissent trop ont probablement entendu cela suffisamment de fois de la part d’autres personnes: « Détendez-vous » Ce n’est pas aussi facile qu’il y paraît, car on ne peut pas simplement éteindre son cerveau. Honnêtement, chaque fois que quelqu’un vous dit « détendez-vous », vous commencez probablement à vous demander si vous l’ennuyez ou si vous avez dit ou fait quelque chose qui lui a mis la puce à l’oreille.

Même si vous n’êtes pas en tort, vous vous excusez. Comme les personnes qui pensent trop ont du mal à se faire confiance et manquent de confiance en elles, elles supposent toujours que c’est à elles de s’excuser pour que personne ne soit contrarié. Chaque fois qu’ils le peuvent, ils évitent les conflits.

Tu as choisi la mauvaise tenue aujourd’hui? Est-ce la raison pour laquelle tout le monde vous regarde? Les personnes qui réfléchissent trop ont également tendance à être extrêmement gênées dans les situations sociales, se sentant constamment sur le qui-vive. Cela peut les pousser à éviter le contact visuel, à garder la tête baissée ou à se tenir à l’écart des conversations.

Lorsque quelqu’un croise les bras en vous parlant, vous vous demandez immédiatement s’il est contrarié par quelque chose que vous avez dit ou s’il s’ennuie et ne poursuit la conversation que pour éviter de paraître impoli. Il n’y a pas que le langage corporel qui obsède les penseurs : le moindre changement dans la voix d’une personne peut également déclencher leur alarme interne.

En tant que penseur excessif, vous ne supportez pas de ne pas avoir le contrôle, et le fait de ne pas savoir quelque chose décuple votre anxiété. Peut-être que votre ami vous a invité à dîner chez lui, mais que vous n’y êtes jamais allé en voiture. Et si vous vous perdiez? Et si vous n’arrivez pas à trouver le quartier ou un endroit où vous garer? À moins d’avoir élaboré un plan précis, vous êtes agité.

Après avoir pris une décision, vous demandez l’avis de vos amis et de votre famille. Avez-vous fait le bon choix? Qu’en pensent-ils? Leur réconfort vous soulage parce que vous ne pouvez pas vous fier à votre propre avis et que vous accordez plus de valeur aux conseils extérieurs. Mais parfois, même après qu’ils vous ont fait part de leur avis, vous continuez à suranalyser et à douter de vous-même.

Qu’il s’agisse d’un simple regard ou d’une réponse sèche, vous vous souciez constamment de ce que les autres pensent de vous. Vous réfléchissez déjà à tout ce que vous dites et faites, mais lorsque les gens ne réagissent pas comme vous l’attendiez, vous vous retrouvez désemparé et vous vous remémorez la façon dont vous auriez dû gérer la conversation dans votre tête. Cette habitude peut rendre les situations sociales extrêmement difficiles.

Non seulement vous évitez les conflits et avez tendance à apaiser les autres, mais vous avez aussi peur de l’échec. La moindre erreur peut vous faire basculer dans la spirale. Rien d’étonnant à cela, puisque les overthinkers manquent de confiance en eux et souffrent constamment du syndrome de l’imposteur.

Parce que vous ne pouvez pas vous « détendre », vous n’êtes jamais en mesure de profiter de l’instant présent et d’apprécier la vie telle qu’elle est. Au contraire, votre esprit est toujours ailleurs, à ressasser de vieilles conversations ou à revivre des erreurs mortifiantes. Et si vous ne vous concentrez pas sur le passé, vous vous préoccupez de l’avenir – de la prochaine présentation que vous devrez faire, du prochain événement social auquel vous devrez assister, de la prochaine interview à laquelle vous devrez participer. Ainsi, votre esprit, comme toujours, est en perpétuel mouvement.