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J’ai quitté la ville pour la région: récit d’un exode urbain (2e partie)
Crédit: cottonbro via Pexels

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«Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, avec 2 jeunes enfants à notre charge, sous fond de restrictions sanitaires élevées et grèves de CPE, c’est franchement anxiogène.»

Autrice: Catherine Lussier

Ça y est! J’ai pris cette décision sans appel d’aller vivre en région. Ne vous méprenez pas, je n’ai pas dit aller vivre en campagne, j’ai dit aller vivre en région. Nuance. Dans la plus grande ville de l’Est-du-Québec pour ne pas la nommer: Rimouski. Mon petit débat intérieur dont je vous parle ici était terminé et nous avions même déjà changé notre plan de match: ça se passe dans la prochaine année. Je m’étais aussi fixé un petit défi personnel, un souhait comme ça, lancé dans l’univers: celui de monter mon sapin de Noël à Rimouski.

Mon premier pas a été de prendre contact avec un agent de Place aux jeunes (PAJ). J’en avais-tu vu passer des annonces d’eux dans le métro quand je faisais mes études! Un organisme pour encourager et soutenir les jeunes de 35 ans et moins qui désirent aller s’établir en région, c’est exactement ce dont j’avais besoin pour voir par quel bout prendre ce projet. Et puis, je n’avais pas encore tout à fait soufflé ma 36e bougie. Ma discussion de près d’une heure avec Martin de PAJ avait mis les bases sur ce qui était important pour m’établir dans ma future région. Il ne m’a pas fait de cachette, aller vivre à Rimouski pour une jeune famille à ce moment-là comprenait certains enjeux. Avec une pénurie de main-d’œuvre et une grande attractivité, le Bas-St-Laurent arrivait avec ses défis comme des places en garderie rarissimes, un marché immobilier au ralenti et peu ou carrément pas de logements disponibles. C’était évident que d’espérer trouver un emploi, une maison et une garderie qui concordaient tous en une seule et même date d’arrivée relevait du miracle. Peu m’importait, aucun défi ne me semblait insurmontable pour assurer la transition la plus douce possible pour notre famille.

Puis, un jour au début de l’automne, alors que je passais des entrevues à distance ici et là depuis quelques semaines et que nous avions un agent d’immeubles sur notre cas, je me rends en solo à Rimouski pour deux entrevues, et tant qu’à être là, je fais une visite de maison pour tester le marché. Eh bien, ce jour-là, tout s’est accéléré. Coup de cœur pour cette maison fabuleuse et entrevue qui m’a mené vers une rencontre téléphonique avec ma future patronne.

48 heures plus tard, nous étions propriétaires d’une maison que mon conjoint n’avait jamais visitée et nous débutions un sprint de 3 mois pour déplacer toute notre vie à 600 km plus loin.

Préparer un déménagement, c’est du travail.

Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, ça demande beaucoup d’organisation.

Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, avec 2 jeunes enfants à notre charge, c’est un pas pire défi.

Préparer un déménagement à 600 km entre les deux résidences, avec 2 jeunes enfants à notre charge, sous fond de restrictions sanitaires élevées et grèves de CPE, c’est franchement anxiogène.

cottonbro via Pexels

Mais avec mes 15 ans d’expérience en gestion de projets, je m’étais dit que rien n’était à mon épreuve. Force est de constater que même s’ils étaient bien organisés, les 3 mois que nous avions devant nous ont été épuisants, stressants et émotifs. Les gens ont bien voulu nous aider, mais à travers les virus des enfants, les mesures sanitaires en place et même de petits soucis de santé dans la famille, nous avons atteint le fil d’arrivée avec beaucoup de fatigue. Aux yeux de nos deux cocottes, nous tentions sans cesse d’avoir l’air rassurants et en contrôle pour que leur expérience demeure positive et tout en douceur. Et je crois sincèrement que nous avons réussi ce seul élément qui importait.

La fin de semaine du déménagement était réglée au quart de tour et pourtant, je me rappelle avoir trouvé que certains éléments étaient impossibles à contrôler: une grande fille excitée qui fait de l’insomnie la veille du départ, un voyage en auto plus long que prévu parce que faire un long trajet en solo avec deux jeunes enfants qui ressentent le stress de maman, c’est pas toujours facile et un chat pas trop bien préparé à ce changement qui s’est perdu dans un mur de la nouvelle maison et qui a miaulé toute la première nuit.

Au final, je n’arrive toujours pas à comprendre comment on a fait pour réussir ce déménagement qui fut un véritable tour de force. Même le problème de trouver une garderie, qui a été une tâche herculéenne, a fini par se résoudre en quelques semaines.

Maintenant que nous étions installés, il n’y avait plus que le temps pour nous indiquer si c’était vraiment le coup du siècle ou si ce move était d’une grande folie. Mais même au terme de ce déménagement épuisant, mon petit doigt me disait déjà que c’était le début de notre belle nouvelle vie.

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