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L’ABC du road trip familial avec de jeunes enfants
Crédit: Kampus Production/Pexels

Ma famille habite la Rive-Sud de Montréal, celle de mon chum habite Rimouski. Entre les deux, 567 km, soit environ 5 h 45 de route sans s’arrêter, mais bien plus quand on doit manger, faire le plein, changer une couche et j’en passe. Nous avons fait la route un nombre incalculable de fois avec nos filles à toutes les étapes de la petite enfance (entre 3 mois et 4 ans). À l’approche des vacances estivales, certaines familles prendront la route pour faire de longues distances sans en avoir l’habitude. J’ai eu envie de vous partager mes meilleurs trucs pour conserver votre santé mentale et les quelques notions importantes à savoir pour vous préparer à cette étape stressante, mais obligée pour arriver à la destination désirée.

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Être prêts !

La première chose qui semble être une évidence, c’est d’être prêts! Prêts à répondre à tous les besoins et requêtes qui se présenteront à vous au cours du long voyage. Tout doit se retrouver dans les quelques mètres carrés de l’habitacle. D’abord, il n’y a rien de pire qu’un bébé ou un jeune enfant qui a faim. Quand leur glycémie se met à descendre, on se sent comme dans une pub de Snickers! Apportez des collations et des bouteilles d’eau pour tous vos minis et conservez-les à portée de main. Allez-y pour des valeurs sûres, pas trop salissantes (sinon prévoyez-vous des lingettes humides).

Il n’est pas impossible que ce voyage vous fasse découvrir que l’un de vos enfants a le fameux « mal du transport ». Soyez prévoyant et demander du Gravol (ou autre médicament similaire) à votre pharmacien avant de partir. Un parent averti en vaut deux!

Les divertissements!

Ils sont essentiels parce que demeurer immobile plusieurs heures pour de jeunes enfants ça relève du miracle. Prévoyez donc une sélection de jeux et jouets qui sont des succès assurés et qui ont l’habitude de tenir votre enfant occupé longtemps. Privilégiez une variété dans le type de jouet (un livre, une tablette à dessin, une poupée, etc.). Pour des idées de jeux et jouets, je vous suggère cet article.

Quand les jouets ne font plus et que les enfants commencent à être impatients, je vous suggère d’avoir sous la main une playlist de chansons avec laquelle ils sont familiers. Un mélange de ce qu’ils aiment et de ce que vous aimez, bien que j’ai envie de vous dire que quand on est sur le point d’éviter une crise, on focus sur leurs chansons préférées!

Fort heureusement, voyager avec des passagers dans la petite enfance nous donne quelques fois des moments de répit pendant les siestes. N’oubliez pas de prévoir suces (avec un S), toutou et/ou doudou pas trop loin. Ils seront essentiels pour assurer un voyage vers le pays de Morphée pour votre tout-petit. 

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Ce n’est pas une course!

Il ne faut pas être pressé quand on voyage avec de jeunes enfants à l’arrière. Leur besoin de bouger est essentiel à leur développement et c’est très contre-intuitif de rester assis aussi longtemps. Faites des arrêts pour bouger. Juste prendre le temps d’aller aux toilettes et de courir dans une halte routière peut être très bénéfique. Certains endroits sont très bien organisés pour ça (allô la halte Madrid 2.0 avec son module de jeux extérieur!).

Par contre, ne planifiez pas trop vos arrêts. Le nombre de fois où nous avons soupé à Saint-Hyacinthe au lieu de Drummondville parce que ça se plaignait trop sur la banquette arrière! 

La sécurité avant tout!

Collations, bouteilles d’eau, jouets, c’est bien beau tout ça, mais c’est important que l’intérieur de l’habitacle demeure dans la mesure du possible le plus sécuritaire. Savez-vous qu’un objet volant dans un véhicule lors d’une collision prend 30x son poids? Ce qui signifie que le toutou qui ne pèse qu’une plume deviendra un projectile dangereux lors d’un accident sérieux. Laissez donc à la maison vos gros livres cartonnés et priorisez les magazines ou les livres de bain plus légers. Faites une rotation de jouets durant le trajet, plutôt que de les laisser traîner ici et là sur la banquette arrière. Pensez ranger les livres dans les pochettes des sièges devant eux et rassembler tous les petits morceaux de jouets dans un bac solidement déposé au sol ou dans des compartiments accessibles de la voiture lorsque possible.

Pour vos collations, évitez d’en donner aux mangeurs encore malhabiles sur la route et choisissez-les avec un risque d’étouffement moins élevé. Par exemple, troquez les crudités pour la compote de pommes en sachet. Quand vos trésors sont solidement attachés à 100 km/h sur la 40, il devient plus difficile d’intervenir en cas d’étouffement.

Avant de terminer, je me permets un petit clin d’œil à vos voyages en saison froide. Partez la voiture quelques minutes en avance et attachez vos enfants à l’intérieur sans gros manteau d’hiver. Vous vous assurez ainsi que la ceinture est installée le plus près du corps possible. Et pour sortir et entrer coco ou cocotte de la voiture à -30, procurez-vous un petit poncho à enfiler facilement ou emballez-le tout simplement dans une grosse couverture.

Été comme hiver, ne vous laissez pas avoir par la tentation de régler les ceintures de sécurité plus lousses ou d’ajouter des accessoires de type coussin ou oreilles d’éléphants dans les bancs d’auto des tout-petits. Ils n’améliorent pas vraiment le confort de votre enfant, et seront dangereux en cas de collision. Pour plus de détails sur la sécurité routière, je vous encourage à consulter une technicienne certifiée en sécurité des enfants passagers (TSEP) avant de partir. Si vous ne l’avez jamais fait, c’est pratique et gratuit!

Sur ce, bon voyage et bonne route!

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