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Ma deuxième histoire d’allaitement : Un succès grâce à mes anciennes erreurs
Crédit: Wendy Wei/Pexels

Voilà, nous célébrons bientôt nos noces de velours bébé et moi. Oui, des noces de tétées! J’ai récemment découvert que cela existait et je suis toujours bien heureuse d’atteindre le niveau suivant mois après mois.

À mon premier allaitement, le défi était de taille. Et il était double. J’ai eu des petits jumeaux prématurés, mes garçons pesaient respectivement 3 lb et 4 lb pile-poil! Notre histoire lactée a commencé par des semaines et des semaines de tire allaitement, avant que mes garçons soient assez grands et forts pour boire à la source. Selon papa, j’ai réussi mon allaitement pendant six mois. Selon moi, j’ai abandonné mon allaitement après six mois. Dans tous les cas, j’ai beaucoup appris lors de cette première expérience. Je me suis aussi promis de ne pas refaire les mêmes erreurs, car une maman avertie en vaut deux! 

Je me suis donc lancée dans une nouvelle aventure d’allaitement beaucoup mieux informée et outillée pour faire face aux petites et grandes épreuves. 

Je vous partage donc mes petites erreurs du passé.

 

1. Se mettre trop de pression

Quand on est motivée à allaiter, il est facile de se mettre beaucoup de pression et c’est ce que j’ai vécu. J’ai mis beaucoup d’énergie dans le fait de vouloir à tout prix un allaitement exclusif. Au final, à avoir voulu voir trop loin…j’ai fini par arrêter d’allaiter. Ma philosophie pour bébé 3 est plutôt d’y aller UN boire à la fois. Surtout les premières semaines de mon bébé, l’allaitement était long et fastidieux et je me demandais toutes les heures pourquoi je continuais. Me motiver d’allaiter un seul boire à la fois, ça m’enlevait un bon gros stress des épaules.

2. Ignorer ce que sont les tétées groupées

Lors de mon premier allaitement, je n’avais aucune idée ce qu’étaient les fameuses tétées groupées et encore moins qu’elles étaient leurs fonctions. J’ai appris un peu trop tard qu’elles servent à préparer le corps de maman à subvenir aux besoins grandissants de bébé alors qu’il est au sein plus souvent et plus longtemps. Quand on y pense, c’est tellement bien fait! Je concède cependant que ça prend des nerfs d’acier pour affronter ces heures où bébé est accroché au sein. Après avoir vécu les tétées groupées en double, je peux vous dire que je les attendais de pied ferme cette fois. C’est une période éprouvante, mais quand on sait que c’est temporaire, cela aide à surmonter cette période. 

3. Douter de soi 

J’ai beaucoup douté de moi lors de mon premier allaitement, d’autant plus que j’étais anxieuse face la prise de poids de mes petits bébés. J’avais peur que mes jumeaux n’aient pas assez de lait et je donnais un biberon par jour. Un biberon, puis deux, puis trois et ainsi de suite. J’ai réalisé par après que mettre mes bébés au sein plus souvent aurait permis d’éviter que ma production chute. Avoir su, j’aurais moins douté de ma capacité à fournir assez de lait. J’aurais eu plus confiance en mon corps. J’aurais allaité plus mes bébés, pour avoir plus de lait. Je sais aujourd’hui qu’un banal rhume, qu’être dans ma semaine ou dans une période de plus grande fatigue et/ou stress peut avoir un impact sur ma production, mais je sais surtout que c’est temporaire et surmontable. 

 

4. Ne pas aller chercher de l’aide

Être proactive, cela a été la clé du succès pour ce deuxième allaitement. Avant d’accoucher de ma dernière, je savais que je voulais allaiter. J’ai pris le temps de mieux m’informer et j’étais déterminée. Groupes Facebook de mamans allaitantes, rencontres avec des infirmières aux cliniques d’allaitement, formation sur les besoins du nouveau-né, jumelage avec une marraine d’allaitement, échanges avec des amies qui ont allaité, ce sont toutes de bonnes pistes pour être bien entourée. Puisque mon bébé avait une mauvaise prise au sein et que sa prise de poids était lente lors de ses premières semaines de vie, nous avons même consulté des professionnelles (chiropraticienne et ostéopathe) pour éliminer toutes les causes du plan physiologiques de nos difficultés. Et puisque mon allaitement était toujours difficile malgré tout, j’ai consulté celle qui a sauvé mon allaitement. Une consultante en lactation IBCLC est venue m’aider dans le positionnement, m’a soutenue au fil du temps et m’a accompagné jusqu’à ce que l’allaitement soit bien installé. 

 

5. Négliger de se reposer

Quand mes jumeaux sont nés, j’ai fait l’erreur de ne pas ralentir la vie sociale, les activités, les sorties…Avec les courtes nuits et les journées bien remplies, ma fatigue a pris le dessus. J’ai appris à faire les choses différemment avec ma dernière. J’ai pris le temps de me reposer autant que cela pouvait être possible avec deux jeunes enfants et un bébé. Ma mise en plis est rarement impeccable, mon ménage est loin d’être parfait…mais je me donne le droit de ne pas être parfaite. Je priorise mon repos et mon bien-être. L’allaitement a pris sa place plus facilement avec ce rythme plus lent, car j’ai longtemps eu besoin d’une heure par boire pour nourrir mon bébé. 
 

6. Ne pas inclure papa 

Ce dernier conseil est un bonus! J’ai eu le bonheur d’avoir un partenaire qui m’a encouragée, soutenue et respectée. Il m’a encouragée à persévérer dans mes allaitements. Il m’a soutenue quand je rencontrais des difficultés. Enfin, il m’a respectée quand j’ai décidé de cesser mon allaitement pour mes jumeaux. Dès la naissance de mon troisième enfant, papa était prêt à aider. Comment? Changer les couches, aider à positionner bébé, installer des oreillers, apporter de l’eau et des collations, s’occuper des plus grands… il prenait même la peine de laver les pièces et installer mon tire-lait afin qu’il soit prêt à être utilisé! À toutes les mamans, je vous encourage à nommer vos besoins et à donner des exemples pour que votre conjoint sache comment il peut s’impliquer. C’est encore mieux si votre partenaire s’informe sur l’allaitement.

Finalement, je vous partage quelques items coups de cœur. Je me suis équipée d’un coussin d’allaitement Neka que j’adore.  J’ai aussi acheté un NatureBond (le principe est super alors je le recommande, mais pour ma part, je n’ai jamais réussi à récolter de manière significative avec ce bidule!). Enfin, LA crème que je recommande est la crème hydratante douceur mamelons de la merveilleuse compagnie 4T. Je l’ai utilisée généreusement les premières semaines, et ce à chaque mise au sein. 

Je termine en vous disant que lors de mes deux histoires d’allaitement, j’en ai rencontré des difficultés. Je caresse l’idée de devenir marraine d’allaitement un jour, ou du moins d’être présente et disponible pour partager mes conseils et mon aide auprès des nouvelles mamans autour de moi. Comme le support que j’ai reçu, j’aimerais donner à mon tour.

 

Et vous, avez-vous fait les choses différemment d’un allaitement à l’autre?

 
 
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