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La transition de 1 à 2 enfants ou une nouvelle dynamique familiale
Crédit: Elisa Ph/Unsplash

Lorsque j’ai eu mon premier enfant, je dois avouer que notre quotidien en fut pas mal chamboulé. Tout est une nouveauté dans la vie de parents. Il y a beaucoup d’inconnus auxquels on doit faire face du mieux qu’on peut. Il faut aussi avouer que nous perdons beaucoup de notre temps libre du jour au lendemain. 

Lorsque nous étions à la veille d’accueillir notre deuxième, j’étais excitée, mais aussi craintive. J’avais peur que le nouveau bébé chamboule l’équilibre acquis au sein de notre famille. Je craignais aussi de ne plus donner assez d’attention à mon plus vieux qui n’était pas si vieux que ça. 

Alors, ç’a été comment de passer d’un à deux enfants? De notre côté, étonnement bien! Même si nos bébés sont différents, la plus grande partie de l’inconnu était connue. On savait surtout qu’il ne fallait pas avoir d’attentes, car comme parents on ne contrôle pas grand-chose. Donc, quand il y a des journées plus difficiles, on se dit que ça va passer. Surtout, on profite de tous ces instants, malgré la fatigue, car on sait que tout ça passe (trop) vite. 

Je vous avoue que j’aimerais avoir un peu plus de temps à simplement bercer mon plus jeune comme je l’ai fait pour le premier. Ici, nous n’avons pas trouvé de garderie à la suite du déménagement, donc mon plus vieux est toujours dans les parages en train de mettre un peu d’ambiance si vous voyez ce que je veux dire! Ça a au moins le mérite de distraire son frère!

J’appréhende surtout le retour au travail de mon chum dans quelques semaines après 4 mois avec nous. Avec son horaire atypique, je devrai alors assumer des journées et des routines seule avec les 2 mousses. Je devine que ces journées seront parfois challengeantes entre les besoins de mon bébé et les demandes de mon grand. On trouvera notre rythme pour que la danse soit plus facile.

Malgré tout, je savoure pleinement le bel été que nous passons tous les 4. Ça coule bien cette nouvelle routine. Je suis tellement fière de mon grand garçon qui accueille son petit frère comme s’il avait toujours été là. Je suis surtout comblée de pouvoir leur offrir cet amour fraternel inné. Pour le reste, on fait du mieux qu’on peut, une journée à la fois.

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