J’oublie le monde dans lequel on vit depuis plusieurs mois. J’oublie les mesures sanitaires, j’oublie que les miens sont intouchables. Je me laisse emporter par la musique. Je me laisse enivrer par ma chanson préférée du moment : « She’s like a rainbow, she comes in colours everywhere ». Je rêvasse. Voudriez-vous rêvasser avec moi?
Après un petit drink avec ma meilleure amie, je me sentais plus légère. Mes petits soucis de tous les jours restaient dans le verre de vin vide du pub du coin. Où iriez-vous pour discuter un brin, rire un bon coup et serrer la main de votre confident.e? Je la vois, mon amie, entre deux larmes de crocodile. Je sens son regard chaleureux et sa main sur mon genou en guise de soutien.
Et si on pouvait sauter un soir de routine pour aller placoter avec ses parents, son frère ou sa sœur? Je pourrais m’installer au comptoir, en face de maman et faire une petite game de Scrabble. Nous pourrions mettre la main dans le même sac toutes les deux, tripoter les mêmes lettres, essayer de lui passer n’importe quoi comme mots.
Et si on pouvait organiser un voyage à l’étranger ou une escapade avec son amoureux, en famille ou entre amis, en sachant que les possibilités sont réelles? Je m’envolerais avec mes enfants. J’irais voir ma famille qui habite sur un autre continent. Nous ferions des balades en montagne, visiterions tous ensemble les plus belles villes de Suisse. Quelle destination vous fait rêver en ces temps particuliers?
Parfois, j’ai besoin de ne plus penser aux contraintes qui m’encadrent. J’ai besoin de m’évader pour donner une pause à ce cerveau qui surchauffe. Les FaceTime entre amis ne suffisent plus à faire évacuer la pression. Comme la ministre de la Culture a suggéré aux artistes (même si le travail des artistes est justement de se réinventer sans cesse), il faut se réinventer, chez soi, passé 20 heures. Comment vous réinventez-vous?
Je peins, je découvre des nouvelles techniques. J’essaie, je griffonne, j’examine les résultats et si ce n’est pas à mon goût, je recommence le lendemain. Une amie me disait justement cette semaine que le matériel d’artiste devrait être plus abordable, plus disponible. Pour certains d’entre nous, c’est un poumon qui nous permet de respirer. Qu’avez-vous trouvé comme oxygène pendant ces longs mois suffocants?
Et si papa pouvait encore jouer au hockey les vendredis soir? Lâcher son fou, suer sa vie, prendre une bonne bière avec ses joueurs et raconter des histoires pas possibles dans la chambre de hockey. Allez, je sais que vous en rêvez depuis que la saison du CH est commencée! Quels sports d’équipe pratiqueriez-vous les moms and dads?
Et si on s’évadait ensemble le temps d’un article, de quelle couleur seriez-vous?