Dans la première partie (que vous pouvez lire ici), je vous expliquais comment mes deux premiers accouchements avaient été bien différents et que je croyais qu’ils m’avaient bien préparée à vivre le troisième. Erreur!
Le troisième
L’ayant déjà vécu 2 fois, je croyais connaître mon corps lorsqu’il accouche. Je me trompais. Encore une fois, le travail commence tôt, mais stagne une fois rendu à terme. Il ne se passe rien jusqu’à ma DPA. Dans la journée, je suis un peu active et je ressens quelques bonnes contractions, mais espacées de quelques heures. Je n’en fais pas de cas et je me couche pour la nuit. Puis, à 23h, je suis réveillée par une forte contraction. La suivante ne se fait pas attendre : à peine 2 minutes plus tard. Je réveille l’homme et j’en ai une troisième quand il ouvre enfin les yeux.
Alors qu’il est encore un peu endormi, je le somme d’appeler ma mère qui doit venir garder nos 2 plus vieilles. Elle a 40 minutes de route à faire. Je dois patienter, mais ça progresse rapidement. Vers 23h20, je perds les eaux dans le salon, et je gère de moins en moins les contractions. Je n’arrive plus à réfléchir. Je vais dans le bain.
Papa fait ce qu’il peut pour aider. Inquiet, il rappelle ma mère vers 23h30. Elle est en chemin, mais elle en a encore pour plusieurs minutes. En m’entendant crier en arrière, elle suggère d’appeler l’ambulance. Il raccroche et fait le 9-1-1. On nous envoie une ambulance qui arrive vers 23h45, en même temps que ma mère.
On doit me sortir de la salle de bain, je ne peux pas marcher. Je réalise à peine ce qui se passe. Je quitte en ambulance vers 00h05. Papa suit en auto. On embarque sur l’autoroute, seulement pour s’arrêter quelques minutes plus tard, c’est maintenant que ça se passe!
Papa a juste le temps d’entrer dans l’ambulance pour voir naître bébé #3. Je suis épuisée. J’arrive à peine à tenir mon bébé. Je tremble de partout. J’ai froid. Je suis seule avec mon nouveau-né que je suis trop faible pour faire téter.
On se rend à l’hôpital, et après quelques heures, je commence à reprendre le contrôle de mon corps. En même temps, je réalise peu à peu ce qui vient de se produire. J’étais à 5 minutes d’accoucher dans ma salle de bain, sur ma céramique blanche! Si je devais décrire cet accouchement en un seul mot, ce serait définitivement : chaotique.
Une chance que mon dernier accouchement ne s’est pas passé comme ça.
Je vous raconte la suite bientôt, dans la troisième et dernière partie de ce texte.
Avez-vous vécu un accouchement hors du commun?
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View this post on InstagramOn comprend tout à fait l’attrait du cornet. 🍦😅 #lestplkids #motsdenfants