Il y a environ 2 mois, mon garçon a commencé à démontrer de l’intérêt pour l’apprentissage à la propreté. Il enlevait sa couche constamment et voulait aller faire pipi sur la toilette. Il me le disait parfois quand il faisait caca dans sa couche, car cela semblait le déranger. Personnellement, j’appréhende toujours les transitions avec un mélange de fébrilité et de crainte, car ça nous fait sortir de notre zone de confort en tant que parent et demande beaucoup de patience (ce que je n’ai pas toujours, je l’avoue, suis-je la seule?).
Je lui ai donc procuré un siège d’appoint et un petit pot qu’il a utilisé quelques fois, mais au final, il préférait s’asseoir directement sur le bol comme maman et papa. Au début, ça s’est passé plus ou moins bien dans la mesure où certains jours, il pleurait pour avoir sa couche et refusait d’aller à la salle de bain tandis que d’autres, il n’avait aucun problème à s’y rendre.
Lorsque j’ai commencé à mettre des bobettes à mon fils, il les confondait avec ses Pull-Ups®, ce qui lui a valu quelques accidents. J’avais parfois l’impression qu’il régressait, mais au fond, il avait seulement besoin de plus de temps et d’encouragement. C’est à ce moment que nous avons mis en place un système de récompense avec des petits chocolats.
Chaque fois que je parlais à ma famille au téléphone, on me demandait « Pis, y’est tu propre, là? » Je ne me suis jamais sentie mal de répondre « non, pas encore », car je sais qu’il est important de respecter le rythme de son enfant. Quand nous sommes partis au Mexique au début mars, nous avons poursuivi l’apprentissage. Je me disais que c’était certain qu’il allait s’échapper dans l’eau, mais étonnement, il nous le disait quand il avait besoin de faire pipi/caca. Finalement, on s’est quand même baignés dans le pipi, gracieuseté des personnes qui passaient leur journée au bar de la piscine, donc j’étais bien fière que mon fils de 2 ans et demi nous avertisse lorsqu’il avait besoin d’y aller.
À notre retour à la maison, nous avons été 14 jours en isolement préventif. Ça nous a donc permis de continuer le processus. Toutes les 20 minutes, mon chum ou moi lui demandions s’il avait besoin d’aller faire pipi. Parfois, il nous trouvait même un peu fatigants d’insister. C’est aussi arrivé qu’on oublie de lui rappeler et qu’il s’échappe. Le fait d’être à la maison ou dans la cour arrière nous a vraiment donné un coup de pouce, car nous n’avions pas besoin de dealer avec le stress des déplacements et de penser à amener du linge de rechange.
Après quelque nuits d’affilée sans mouiller sa Pull-Ups®, nous avons fait le grand saut et décidé de le laisser en sous-vêtement. Nous essayons de couper les liquides 2 heures avant le dodo, mais avec l’arrivée de la belle température, j’essaie de garder mon fils hydraté tout en essayant de ne pas céder à ses caprices quand il veut de l’eau juste avant de se coucher.
Pour l’instant, ça se passe bien, alors je croise les doigts pour que le retour à la garderie n’ébranle pas ses nouvelles habitudes.
Est-ce que votre enfant a appris de nouvelles choses pendant le confinement?